Casablanca: menaces de mort contre un parlementaire du PAM

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Revue de presseKiosque360. Le député du PAM Abdelkader Boudraa a été menacé de mort par deux individus qui l’épiaient alors qu’il sortait du siège du parti à Hay El Hassani, à Casablanca. Les deux agresseurs l’auraient sommé de renoncer à sa candidature aux élections, faute de quoi il mettrait sa vie en danger.

Le 02/06/2021 à 20h43

Un communiqué signé par le patron du PAM, Abdellatif Ouahbi, indique que le parlementaire Abdelkader Boudraa a reçu, ce mercredi, des menaces de mort de la part de deux inconnus près du siège du parti, dans le quartier Hay El Hassani, à Casablanca. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 3 juin, que deux individus inconnus l’avaient épié alors qu’il se trouvait à l’intérieur du siège du parti. A peine en était-il sorti qu’ils l’ont abordé en le menaçant de le tuer au cas où il se porterait candidat dans la circonscription de Hay El Hassani.

Des sources proches du parlementaire précisent que ces individus ne l’ont ni agressé, ni volé, mais leur message était on ne peut plus clair: «Ou vous retirez votre candidature des prochaines échéances électorales ou vous aurez affaire à nous…». Juste après avoir été menacé, le député Abdelkader Boudraa s’est rendu à l’arrondissement de police du quartier pour déposer une plainte contre les deux individus, qu’il ne connaissait pas.

Dans une déclaration au quotidien Al Akhbar, le parlementaire a indiqué recevoir des menaces de manière continue, depuis près de six mois. Sans oublier, dit-il, la campagne de dénigrement qui le cible sur les réseaux sociaux où on le somme de renoncer à sa candidature et de démissionner du parti du PAM. Ces menaces, poursuit-il, ont redoublé d’intensité après que la direction du parti a cautionné sa candidature pour les prochaines échéances électorales. Le député souligne qu’il a déposé plainte par mesure de précaution et qu’il demeure très inquiet d’être une cible directe de personnes inconnues à l’approche des élections.

La direction du parti n’a accusé aucune entité politique, mais elle n'exclut pas que ces menaces soient l’œuvre d’adversaires politiques du parti à Casablanca et qu’elles soient liées aux élections communales et législatives prévues pour le mois de septembre. Dans son communiqué, le PAM a exprimé sa solidarité avec le parlementaire Abdelkader Boudraa, tout en indiquant que cette agression n’empêchera pas les PAMistes de poursuivre leur mobilisation et leur adhésion à la forte dynamique militante que vit le parti aujourd’hui.

Par Hassan Benadad
Le 02/06/2021 à 20h43