«Mais, attention! Il faut conserver les mains propres», a-t-il lancé à ses militants. Lors du congrès régional tenu en présence de quelques 1.100 militants et élus des sept préfectures de la région de Rabat, Aziz Akhannouch faisait allusion à la bonne gouvernance et à la gestion des deniers publics.
«Nous sommes en train de réaliser de grands chantiers sous l’impulsion du roi Mohammed VI et les résultats sont positifs dans les domaines de la santé, de l’éducation et des investissements. Nous agissons avec conviction et sérieux, le RNI est un parti Agharas, Agharas», (sérieux en Amazigh), a déclaré le numéro un du RNI qui a profité de cette occasion pour révéler que sa maman est «d’origine slaouie».
«Il faut écouter les gens et recueillir leurs doléances et c’est pour cette raison que nous tenons ces meetings régionaux», Salé étant le 5ème du genre après Tanger, Casablanca, Béni-Mellal et Ouarzazate.
Plusieurs membres du bureau politique du RNI ont également pris la parole tels que Mohamed Aujar, Rachid Talbi Alami, Mohamed Sadiki, ainsi que Abdellah Ghazi et Saïd Benbarek pour émettre le même avis à savoir que le parti de la Colombe rééditera l’exploit électoral de 2022. Mohamed Aujar a choisi lui de torpiller le PJD et son secrétaire général, Abdelillah Benkirane.
Deux femmes, membres du bureau politiques, sont montées à la tribune pour exprimer les doléances des femmes RNIstes. Il s’agit d’Amina Benkhadra, présidente de la Fédération des femmes du RNI et Asmae Rhlalou, maire de Rabat dont l’époux Said Benbarek est le coordinateur régional de Rabat.
Avant de conclure, le président du RNI, auquel tous les militants ont rendu hommage, a réaffirmé que le gouvernement né des élections générales de septembre 2021 agit depuis son investiture dans la «cohésion».