Incontestablement, le choix du Maroc pour abriter les assemblées annuelles 2023 du Fonds monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale (BM), confirme le positionnement du Royaume sur le continent africain et dans la région MENA, et vient témoigner de la confiance dont il bénéficie auprès de ces deux institutions internationales, de même que de l’ensemble du monde de la finance mondiale.
Cette avancée est avant tout due «aux réformes menées par le roi Mohammed VI dans tous les domaines», souligne l’éditorialiste d’Al Akhbar, ce mardi 10 octobre 2023.
«Après cinquante d’absence de l’Afrique, où ces assemblées annuelles se sont tenues à Nairobi, au Kenya, en 1973, le Maroc a réussi à convaincre le monde de l’économie et de la finance internationales à réunir l’élite économique et financière mondiale, qui se retrouve tous les trois ans», a-t-il écrit.
Il s’agit là «d’un signe fort de la confiance des institutions monétaires et économiques en la résilience et les potentialités du Maroc, qui, pourtant, vient d’être secoué par un violent séisme».
Autant dire que «le Maroc bénéficie de la confiance d’un grand nombre, et dispose du potentiel économique à même d’accueillir une manifestation internationale, qui connaît la participation d’environ 12.200 participants, issus des quatre coins du monde et de plus de 189 pays membres du FMI et de la BM, dont des responsables des Finances, des gouverneurs de Banques centrales, des hommes d’affaires, des représentants de la société civile, de jeunes leaders, des représentants de différents médias et des chercheurs universitaires».
Il faut dire, explique aussi l’éditorialiste d’Al Akhbar, qu’«on ne peut pas parler d’un développement en Afrique et de l’avenir du continent africain sans passer par la porte du Maroc, eu égard à sa situation géographique, son positionnement géostratégique et la politique menée par le roi Mohammed VI, en balisant la voie à l’investissement marocain en Afrique».
C’est ce qui a fait du Maroc, souligne-t-il, «un modèle pour d’autres pays qui désirent être présents en Afrique à travers des partenariats économiques multilatéraux», afin de tirer «la caravane de l’investissement vers l’avenir».