Adhésion du Maroc à la CEDEAO: l’expertise juridique

DR

Revue de presseKiosque360. La demande d'adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vient d’être soumise à l’expertise de trois juristes de renommée internationale.

Le 08/10/2018 à 19h00

La demande d’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) entre dans sa phase finale d’étude. En effet, après l’examen du volet politique et l’étude de l’évaluation économique, la CEDEAO se penche sur l’aspect juridique de cette adhésion, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 9 octobre. Les sources du quotidien affirment ainsi que l’institution ouest-africaine vient de confier le dossier à trois juristes de renommée internationale. Il s’agit de l’ancien ministre sénégalais aux Affaires étrangères, Ibrahim Fall, qui avait déjà étudié d’autres dossiers au sein de l’Union africaine, du constitutionnaliste béninois, Joël Aïvo et du professeur de droit public à l’Université de Lagos, Ameze Guobadia.

Les trois experts internationaux ont été invités par la CEDEAO à examiner le dossier marocain et à donner leurs conclusions, précise le quotidien en se référant à des informations publiées par l’hebdomadaire Jeune Afrique. Avec l’examen de cet aspect juridique, le processus d’adhésion du Maroc à la CEDEAO emprunte son dernier virage. Le verdict final ne tardera pas donc à être émis.

Sur le plan politique, rappelle-t-on, la demande d’adhésion du Maroc a été soutenue à bien des égards. Lors du dernier colloque organisé à Rabat par la Chambre des représentants, en partenariat avec le parlement de la CEDEAO et sous le thème «Vers une meilleure circulation des personnes et des biens entre les pays africains», le président et les membres du parlement de la CEDEAO ont souligné que cette adhésion constituerait, sans nul doute, une valeur ajoutée pour la communauté. Un communiqué, publié par la Chambre des représentants à l’issue des travaux de ce colloque, précise que «cette adhésion sera propice à un échange mutuellement bénéfique et au partage de bonnes pratiques entre les pays membres, et permettra de consolider le processus d’intégration économique dans les pays du continent et de réaliser les aspirations et les ambitions de ses peuples».

Par Mohamed Younsi
Le 08/10/2018 à 19h00