Né en 1977 en Italie, dans une famille marocaine, avant de déménager en Belgique, son nom de scène, Tawsen, suscite curiosité. «Cela fait partie du nom de ma famille, Taws («le paon», Ndlr). J’ai rajouté «en» pour exprimer une dualité entre le rap et la chanson. Cela fait américain, un peu cool», explique le rappeur.
Du paon, déclare-t-il, il a appris la beauté et le charisme. La majesté de cet oiseau l’a inspiré dans ses chansons, qui expriment l’amour avant tout. C'est le cas du dernier clip de sa chanson «Kaddaba» («Menteuse» ), qu’il a tourné en décembre 2020 à Marrakech, malgré les difficultés liées à la pandémie du coronavirus.
Pour ce dernier opus, il a décidé, avec sa direction artistique, de lui conférer un style marocain, carrément beldi.
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«C’était au départ un essai qui s’est avéré concluant, explique-t-il. Mais cela n’étonne pas d’autant plus que la chanson est comme les cycles, ça change de temps en temps et forcément l’on passe un jour ou l’autre d’un style à un autre. Heureusement que le résultat final a été concluant.»
L'ambition de Tawsen est de continuer à surprendre ses fans, par des titres dont pas un seul ne ressemble à l’autre.
«Quand j’écris les paroles de mes chansons, je pense à tout le monde, pas uniquement à moi-même. Et souvent, je suis interpellé dans la rue par des gens qui me disent qu’ils ont été touchés par mes chansons. J’en suis également touché, et cela me donne du tonus pour continuer sur la même voie», confie-t-il.