Dans son édition du 12 février, le quotidien français Le Monde consacre un article au retour sur le devant de la scène politique d’Élisabeth Borne, attendue ce mardi dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. La publication s’attarde en premier lieu sur le moment de répit que s’est accordé au Maroc l’ancienne première ministre d’Emmanuel Macron.
Ainsi, relève-t-on, «en dépit des fâcheries diplomatiques, le Maroc reste un lieu de villégiature prisé des personnalités politiques françaises en quête de soleil et de dépaysement». Et il faut croire qu’Élisabeth Borne ne déroge pas à la règle. Elle, qui était déjà venue à Marrakech en 2019, alors qu’elle était ministre de la Transition écologique et solidaire, a ainsi choisi d’y revenir lors d’un bref séjour pour «tourner la page de Matignon».
Des vacances en mode incognito, immortalisées par des passants dans les ruelles de la médina de la ville ocre, où l’ancienne première ministre a été aperçue, et par une photo prise en compagnie de son guide accompagnateur, Jamal Saadi.
Elle a ensuite entrepris «une longue randonnée entre Essaouira et Agadir (175 km) avec quelques amis», et toujours selon Le Monde, elle serait «descendue dans un petit hôtel de routards sur la plage de Sidi Kaouki, au sud d’Essaouira».
«Elle rit encore de la nervosité des policiers marocains affectés à sa sécurité, plus habitués à surveiller les abords des palaces du royaume, où séjournent en général les responsables politiques français, que les anciens repaires de hippies sans électricité», poursuit-on au sujet de ces vacances hors des sentiers battus de la femme politique française.