Affaire «Hamza mon bébé»: la chanteuse Dounia Batma libre après avoir purgé sa peine de prison

Dounia Batma : chanteuse marocaine

La chanteuse marocaine Dounia Batma. DR

La chanteuse marocaine Dounia Batma a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech, tôt le matin du vendredi 31 janvier 2025, après avoir purgé une peine d’un an de prison ferme pour son implication dans l’affaire «Hamza mon bébé». Sa libération s’est déroulée à l’aube, dans la plus grande discrétion.

Le 31/01/2025 à 12h38

Dounia Batma, la chanteuse qui a passé une année derrière les barreaux, a purgé sa peine. Elle a été discrètement évacuée à bord d’un véhicule de l’administration pénitentiaire ce vendredi 31 janvier, échappant ainsi aux nombreux reporters présents sur place. La chanteuse a quitté la prison de l’Oudaya à Marrakech à 6 heures du matin, bien avant l’horaire officiel de libération, fixé à 9 heures.

Les charges retenues contre elle incluaient «l’accès frauduleux à un système informatique, l’entrave au fonctionnement de ce système, la diffusion de contenus privés sans consentement, ainsi que la publication de fausses informations dans un but de diffamation et de menace».

Le dossier judiciaire concernait le scandale du faux compte «Hamza mon bébé» sur les réseaux sociaux, qui a défrayé la chronique au Maroc en exposant des célébrités et des personnalités publiques à travers la diffusion de photos et d’informations privées. Plusieurs figures médiatiques ont été poursuivies pour leur implication dans cette affaire, provoquant un vaste débat sur la cybercriminalité et la protection de la vie privée.

Tout au long de son incarcération, de nombreuses spéculations ont circulé sur une possible grâce royale en sa faveur, notamment à l’occasion de fêtes nationales et religieuses. Ces rumeurs, largement relayées sur les réseaux, ont finalement été démenties par des sources judiciaires, confirmant que Dounia Batma a bien purgé l’intégralité de sa peine, conformément à la décision de la justice.

Ainsi, cette libération marque la fin d’un feuilleton judiciaire qui a tenu en haleine l’opinion publique pendant bien des années.

Par Mouad Marfouk
Le 31/01/2025 à 12h38