Union européenne: le contrôle des passeports marocains soumis à un changement à partir du 10 novembre

Dans le hall des contrôles de passeports à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, à Paris, en France.

La Commission européenne a officiellement confirmé un grand changement, dès le mois de novembre 2024, sur le contrôle des passeports lors des entrées et sorties des pays de l’Union européenne.

Le 05/09/2024 à 10h07

À partir du 10 novembre 2024, un nouveau système de contrôle des entrées et des sorties du territoire de l’Union européenne sera lancé, a officiellement annoncé la Commission européenne, selon un article du quotidien français Le Figaro. Grâce à cette nouvelle modalité, les tampons qui figuraient sur les passeports pour indiquer le passage d’un voyageur dans un pays seront amenés à disparaître.

Ce nouveau système, qui s’applique aux non ressortissants de l’UE, parmi lesquels les citoyens marocains, entend remplacer les tampons par un contrôle électronique, comme c’est déjà le cas pour les ressortissants de l’Union européenne.

Comment ça marche?

Beaucoup plus simple et rapide, ce procédé consiste à scanner le passeport sur une borne libre-service automatique à chaque entrée sur le territoire depuis un pays extérieur, et ce, que l’on soit titulaire ou non d’un visa. À noter que le dispositif sera en mesure de détecter les refus d’entrée dans le pays.

Les touristes non-européens devront ainsi s’enregistrer dans le système appelé l’EES (Entry/Exit System), afin que leurs informations soient stockées dans une base de données sécurisée, où elles sont conservées pendant trois ans, «évitant aux voyageurs de s’enregistrer chaque année», explique Le Figaro. Toutefois, tous les trois ans, «des scans faciaux et des empreintes digitales seront relevés», poursuit-on.

Objectif de cette mesure: une accélération des vérifications des passeports à l’aéroport, un meilleur contrôle des durées de séjour autorisées, mais aussi des fraudes en matière de documents et d’identité, explique le quotidien français.

À noter que tous les États membres de l’Union européenne appliqueront cette méthode, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, et que cette mesure ne sera pas appliquée par quatre pays de l’espace Schengen, à savoir l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 05/09/2024 à 10h07