Syrie: 25 rebelles tués lors d'une attaque ratée sur une base de l'armée

Une vue de la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, le 29 juillet 2015.

Une vue de la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, le 29 juillet 2015. . DR

Au moins vingt-cinq rebelles ont été tués alors qu'ils tentaient d'attaquer une base militaire de fortune de l'armée syrienne à la périphérie ouest de la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, a rapporté une ONG samedi.

Le 01/08/2015 à 12h48

Les forces gouvernementales, elles, ont perdu neuf hommes dans les combats déclenchés à la suite d'un assaut lancé par plusieurs groupes rebelles vendredi soir, selon l'Observatoire syrien des Droits de l'Homme (OSDH). Trois commandants figurent parmi les vingt-cinq rebelles tués, selon la même source. L'agence officielle syrienne Sana a rapporté "qu'un nombre de terroristes avaient été tués et blessés" par les forces gouvernementales dans l'ouest de la ville d'Alep.

L'OSDH, ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un large réseau de sources à travers la Syrie, fait état de combats sporadiques samedi matin à la périphérie ouest de la ville et de raids de l'armée de l'air, ainsi que des tirs de roquettes des rebelle sur les forces loyalistes. Alep, divisée depuis la mi-2012, était la capitaleéconomique du pays avant le début de la guerre en 2011.

Le 3 juillet, les rebelles ont lancé une offensive d'envergure à l'ouest d'Alep, capturant notamment un important centre militaire du régime et se rapprochant des quartiers tenus par l'armée. Ces assauts ont cependant été pour la plupart repoussés, même si les rebelles mènent toujours des opérations sporadiques dans le secteur.

Ailleurs, l'OSDH rapporte que le groupe extrémiste sunnite "Etat islamique (EI)" a ordonné aux fournisseurs d'accès à Internet, dans la localité de Boukamal qu'il contrôle dans l'est de la province de Deir Ezzor, d'arrêter l'approvisionnement de wi-fi privé.

En juillet, il avait interdit l'accès à Internet dans son fief syrien de Raqa, forçant les habitants et même ses combattants à se rendre dans les cybercafés où ils peuvent être contrôlés.

Ces interdictions sont visiblement destinées à imposer un black-out sur ce qui se passe sur place, mais elles visent aussi les possibles déserteurs étrangers de l'organisation, estime l'ONG.

Le 01/08/2015 à 12h48