Les cours du pétrole sur les marchés internationaux ont démarré la semaine sur un trend orienté à la hausse. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a gagné 1,81% à 86,89 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, a clos sur un bond de 2,07% à 82,72 dollars.
Une nouvelle attaque de drones, imputée à l’Ukraine, a provoqué l’incendie de la raffinerie de Slaviansk-sur-Kouban dans le sud de la Russie, dans la région de Krasnodar, ont indiqué dimanche les autorités régionales. Samedi, une raffinerie avait été incendiée à Samara, à quelque 1.000 km de la frontière ukrainienne, après des attaques de drones.
#Crudeoil ➡️Crude oil climbs beyond the $81.00/barrel mark and hits a fresh YTD peak amid supply concerns. The price's bullish momentum persists, and there is a chance it might test the next resistance level.#ATFX #trading #commodity #oilprice #oil #CFDs #cfdtrading pic.twitter.com/23vJ6ZIM2H
— ATFX (@Atfxglobal) March 19, 2024
Ces nouvelles de Russie «sont haussières pour le brut comme pour les produits raffinés», a indiqué Matt Smith de Kpler, soulignant que la Russie n’a pas les capacités de stockage adéquates pour rediriger le volume de brut qui devait être traité par les infrastructures endommagées.
Une nouvelle raffinerie ciblée
La semaine passée, le brut avait déjà grimpé en raison du risque géopolitique en Russie, après qu’une raffinerie de pétrole a été visée par un drone mercredi à Riazan. Ce mardi 19 mars, une autre raffinerie avait été visée dans la région de Nijni Novgorod, à 800 km de la frontière avec l’Ukraine.
«Les attaques de drones ukrainiens contre les infrastructures pétrolières russes ont surpris le marché, car nombre d’entre elles se situent à l’intérieur même de la Russie», explique Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb. Si l’approvisionnement en brut ne devrait pas être perturbé pour le moment, «des capacités de raffinage de pétrole pourraient être perdues à cause de ces attaques», poursuit-il.
Par ailleurs, les cours ont réagi également à la hausse aux récents propos du ministre irakien du Pétrole, qui a indiqué que son pays allait réduire ses exportations de brut dans les mois qui viennent pour compenser une production qui, en janvier et février, a dépassé les objectifs convenus au sein de l’Opep+.