Libertés religieuses: John Kerry agace Alger

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avec son homologue US John Kerry.

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avec son homologue US John Kerry. . dr

Le rapport du Département d’Etat US sur les libertés religieuses pour 2015 n’a pas été du goût des autorités algériennes. A Alger, on estime que les Américains n’ont pas à donner de leçons.

Le 13/08/2016 à 09h04

Le rapport du Département d’Etat américain sur les les libertés religieuses fait grincer des dents à Alger.

"Nous n'avons pas besoin d'une tierce partie pour nous juger ou nous évaluer ou nous donner des leçons", a réagi le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, cité par l’agence officielle APS.

Le responsable algérien, qui promet une réaction officielle en bonne et due forme, accuse le département de John Kerry de méconnaître la culture algérienne.

A l’en croire, cette culture "n'est pas appréhendée à sa juste valeur par les Américains".

Dans le même rapport, le Département d’Etat US avait accusé le Maroc de surveiller les minorités religieuses (chrétiens, chiites et bahai’s).

Et, jusqu’à ce jour, le gouvernement marocain n’a fait aucun commentaire officiel sur le contenu de ce rapport.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 13/08/2016 à 09h04