Pourquoi voyager au Maroc sera de plus en plus facile, selon Le Figaro

Maquette de la LGV marocaine. 

Maquette de la LGV marocaine.  . DR

Les voyages à l’intérieur du Maroc, autrefois long et fastidieux, sont aujourd’hui beaucoup plus rapides. Grâce à la multiplication des vols domestiques et l’extension des lignes ferroviaires à grande vitesse, le pays est désormais accessible en des temps records.

Le 01/10/2025 à 12h42

Dans un article publié le 1er octobre sur sa plateforme électronique, Le Figaro énumère les nombreuses raisons pour lesquelles le fait de voyager au Maroc sera de plus en plus facile dans les années à venir. Une «bonne nouvelle pour les voyageurs qui souhaitent explorer toutes les facettes d’un pays réputé pour sa diversité», estime la publication.

Désormais, «passer de la douceur des plages d’Agadir au tourbillon séculaire de la médina de Fès, à une journée de route, voir le Maroc du XXIème siècle s’ébaucher à Rabat avant de partir s’initier au kitesurf à Dakhla, aux confins du royaume à près de 1700 kilomètres», devient réalisable, analyse Le Figaro.

Par air ou sur rail, «jamais les voyages n’ont été si rapides et faciles», estime la publication, soulignant que «c’est loin d’être fini».

En effet, poursuit-on, cette mobilité a été rendue possible par la multiplication des vols domestiques et «l’ouverture coup sur coup en janvier dernier de trois nouvelles liaisons au départ de Rabat (Rabat-Oujda et Rabat-Nador chez Air Arabia et Rabat-Dakhla chez Royal Air Maroc), reléguant aux oubliettes l’époque où il fallait systématiquement passer par le hub de Casablanca pour voyager d’une ville à une autre».

Et cet essor est loin d’être terminé, car à terme, la Royal Air Maroc «ambitionne d’opérer à terme une cinquantaine de liaisons intérieures dans le cadre de son plan de développement». Sans compter la compagnie low cost Ryanair, «devenue un acteur de premier plan du ciel marocain» avec onze lignes intérieures au Maroc, dont cinq au départ de Tanger et qui «vient tout juste de hisser son pavillon à Dakhla, son 13ème aéroport marocain».

À cela s’ajoute «des tarifs défiant toute concurrence», un vol entre Tanger et Marrakech qui démarre à un peu moins de 25 euros pour une durée d’environ 1h20.

La gestion des flux dans les aéroports n’est pas en reste et brille par son amélioration, «y compris pour les vols domestiques qui faisaient jusqu’ici figure de parent pauvre avec des installations réduites au minimum», souligne le quotidien.

Au-delà des airs, «le rail se profile également comme une option sérieuse, notamment pour les voyageurs qui se soucient de leur bilan carbone», rappelle le quotidien, avec l’extension de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kenitra-Marrakech prévue à l’horizon 2030 dans la perspective du Mondial co-organisé avec l’Espagne et le Portugal.

La durée des trajets laisse rêveur avec un voyage d’une heure seulement au lieu de 1h20 pour relier Tanger à Rabat, et trois heures pour relier Marrakech à Tanger au lieu des 5h15 actuels «et près de 8 heures avant l’inauguration de la LGV en 2018», est-il rappelé.

Cerise sur le gâteau, ce gain de temps inestimable ne s’accompagne pas pour autant d’une envolée des prix car «le prix d’appel d’un billet Tanger-Marrakech se situe à moins de 20 euros en semi-flex en 2nde classe».

Au sein des villes, le changement est aussi en marche, avec, pour exemple, un RER à Casablanca qui pourrait bien changer la donne et remédier aux embouteillages qui paralysent la ville blanche aux heures de pointe.

Par La Rédaction
Le 01/10/2025 à 12h42