«Le Maroc, c’est le pays de ma différence» : Ariel Wizman clame son amour pour son pays natal à la télévision française

Natif de Casablanca, Ariel Wizman a été l'une des figures du monde des médias en France dans les années 2000.

Invité de l’émission «Clique», diffusée sur la chaîne «Canal+» et animée par le journaliste Mouloud Achour, le chroniqueur star des années 2000 en France a longuement évoqué le Maroc, où il est né en 1962, à Casablanca, et où il a passé son enfance.

Le 16/03/2024 à 11h29

À l’occasion de la sortie de son beau livre intitulé «Maroc, terre de lumière», paru aux éditions Assouline, Ariel Wizman, personnalité du monde des médias, célèbre notamment pour le duo culte qu’il formait avec Edouard Baer mais aussi pour ses talents de DJ et de producteur, a longuement évoqué son pays natal, avec lequel il entretient des relations profondes, sur le plateau de l’émission «Clique», diffusée sur la chaîne Canal+, le vendredi 15 mars.

«Le Maroc c’est d’abord le pays où je suis né», répond-il quand on lui demande ce que représente pour lui ce pays. Et quand il s’agit de décrire le Maroc qui est en lui, qui l’habite, Ariel Wizman déborde d’émotion: «C’est le pays de ma différence… C’est-à-dire pas seulement de mon identité, mais aussi ce qui fait que j’ai la capacité d’être heureux avec assez peu de choses. Le sentiment de venir de quelque part, le goût de quelque chose que peut-être les autres ne connaissent pas et le sentiment d’avoir appartenu à un pays qui, à un moment, était un peu comme une famille. Où les portes étaient ouvertes chez les uns, chez les autres et où il y avait comme une sorte de bénédiction, de lumière, quelque chose qui nous portait, qui m’a porté toute ma vie en fait, et qui a fait que rien n’est vraiment un énorme problème».

Suite à une question relative au tremblement de terre qui a frappé le Maroc le 8 septembre 2023, Ariel Wizman confesse avoir «très mal vécu» ce moment et s’en explique. «Le Maroc est un pays qui a lutté pour sa différence au sein du monde arabe et au sein du monde africain, pour sa croissance, pour un certain progressisme, beaucoup de choses comme ça. Et c’est vrai que toutes ces catastrophes naturelles le ramènent en quelque sorte à l’idée qu’il y a cette espèce de malédiction de la pauvreté, d’être mal placé, d’être là au mauvais moment. Cela a rappelé bien évidemment le tremblement de terre d’Agadir, et puis tout simplement la solidarité avec les gens qui ont souffert», analyse-t-il au sujet de ce drame qui l’avait bouleversé.

«Mais quand on voit la résilience des Marocains, c’est ahurissant», conclut-il, touché. «Admirables», renchérit alors Mouloud Achour, l’animateur de l’émission, «les Marocains sont admirables».

Par Zineb Ibnouzahir
Le 16/03/2024 à 11h29