«Les agences de presse, de par leur double rôle citoyen et opérationnel, se positionnent comme des acteurs clés de la résilience sanitaire des nations africaines», a souligné Fouad Arif, président de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) et directeur général de l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP), en ouverture de la 8ème assemblée générale de la FAAPA, ce mercredi 22 janvier à Salé, à laquelle a pris part Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
De nombreux représentants d’agences africaines de presse ont participé aux travaux de cette assemblée qui s’est tenue sur le thème «Les agences africaines, levier de promotion de la souveraineté sanitaire du continent». Fouad Arif a exhorté les agences africaines à développer des partenariats conjoints, notamment pour que celles-ci œuvrent au service d’une politique sanitaire africaine efficiente et efficace. La même volonté a été partagée par les hôtes de la MAP et de la FAAPA.
Plusieurs sujets liés à la profession seront débattus à cette occasion, de même qu’il sera distribué des prix de mérite aux journalistes du continent pour leurs actions au service de la communauté africaine. Un panel dédié au rôle des médias dans la gestion des crises sanitaires est prévu afin de contribuer positivement au débat de l’assemblée.
Dans une déclaration pour Le360, le secrétaire général de la FAAPA, Mohamed Anis, a affirmé que cette assemblée générale connaît la participation des directeurs généraux des agences de presse africaines membres de la FAAPA, en présence d’éminentes personnalités et experts dans les domaines des médias et de la santé.
De son côté, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire a estimé que cette assemblée arrive à point nommé puisqu’elle doit «tirer les leçons des récentes crises sanitaires que nous avons connues, notamment la crise du Covid-19, qui a mis à nu les lacunes en matière de gestion. Beaucoup de pays africains ont suffisamment d’infrastructures qui peuvent permettre également d’arrêter ces questions, notamment celle de la production de vaccins par exemple.»
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