Depuis quelques semaines, internautes et personnalités publiques ont succombé à cette tendance devenue virale en partageant leur starter pack. Des sportifs aux hommes politiques en passant par des personnalités réelles ou fictives, la mode est la génération via ChatGPT de ces figurines en 3D sous emballage plastique. Une image de soi, un prompt demandant à l’IA de générer une image à partir de ces éléments, et le tour est joué.
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Mais bien que devenue virale, cette nouvelle tendance n’a pas fini de faire grincer des dents. En première ligne des détracteurs des Starter Pack, les illustrateurs et dessinateurs qui voient de plus en plus leur métier être menacé par l’Intelligence artificielle. Pour contrer cette nouvelle trend, le hashtag #starterpacknoai a depuis émergé afin d’accompagner des illustrations faites main. Pas sûr pour autant que les internautes en délaissent pour autant cette nouvelle lubie.
Parmi les mécontents, figurent également les défenseurs de l’environnement qui alertent sur les conséquences de l’utilisation de l’IA sur l’environnement. En effet, le coût environnemental des nouvelles technologies est loin d’être négligeable et la tendance des starter pack s’avère être un gouffre énergétique. Selon l’étude Power Hungry Processing, dirigée par la chercheuse canadienne Saha Luccionni, une seule image de très bonne qualité générée par une IA nécessite environ 1,6 Wattheures, soit l’équivalent d’une charge complète de smartphone.
Une vidéo de dix secondes générée par IA équivaut quant à elle à une année de recharge d’un portable. Ces données, une fois rapportées au fait que ChatGPT à lui seul est utilisé chaque semaine par 500 millions de personnes, témoignent de l’ampleur de l’impact de l’IA sur l’environnement.