Gros risque sur la saison des fêtes de fin d’année. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que "le flou artistique que maintient le Maroc concernant l’aérien risque de détourner les futurs voyageurs". D'ailleurs, "les médias français classent le Maroc sur la carte des pays interdits, en raison de la fermeture de ses frontières", avance-t-il tout en rappelant que "les vols spéciaux programmés dans les différents aéroports du Maroc restent exceptionnels et que les compagnies qui y opèrent ne peuvent vendre à l’avance les billets et donc faire des prévisions".
D'où l'appel pressant des professionnels du tourisme, qui demandent "l’ouverture de l’aérien et surtout une communication autour", au risque de rater des opportunités, note le quotidien. D'autant que "le Maroc reste un des pays ou la situation sanitaire est relativement maîtrisée comparativement à d’autres destinations concurrentes", insiste L'Economiste. Et, pour rassurer davantage les touristes et les voyageurs, il rappelle le nouveau service mis en place par Royal Air Maroc qui offre à ses clients une assistance internationale en cas d'infection positive à la Covid-19 contractée pendant un voyage à l’international, et ce pour les billets achetés du 1e décembre au 31 mai 2021.
Les hôteliers ont également adopté des protocoles sanitaires rigoureux pour réduire les risques de contamination.