A Asilah, tout le monde ou presque vit du tourisme. Autant dire que les deux années précédentes, marquées par la pandémie de la covid-19, ont été particulièrement dures à vivre pour les professionnels du tourisme de la cité balnéaire. Mais depuis cet été, la ville connaît un regain d’intérêt auprès des touristes nationaux et MRE, qui constituent le deuxième contingents de touristes, rapporte le quotidien Aujourd’hui Le Maroc dans sa parution du lundi 15 août.
«Les professionnels du tourisme, les artisans et les représentants des autres commerces dépendant de la période estivale ont de quoi se frotter les mains grâce à cet engouement pour la ville blanche», soulignent nos confrères francophones. L’engouement s’est fait sentir bien que le projet de réaménagement de la corniche n’ait pas encore été achevé, ajoute la même source. Mais si Asilah à la côte, c’est aussi parce qu’elle a su fidéliser une bonne partie de ses visiteurs, grâce au charme architectural de sa médina, ses fresques murales et bien-sûr ses plages.
Ce qui pousse désormais les visiteurs à prolonger leur séjour à Asilah, c’est aussi l’arrière-pays, qui regorgent de belles plages au charme particulier. Comme celle de Rmilat, située à seulement quatre kilomètres de la ville et habituellement prisée des campeurs français et espagnols. Une catégorie de touristes qui manque toujours à l’appel depuis qu’a éclaté la crise du coronavirus. Un peu plus au sud, à 12 kilomètres d’Asilah, on trouve la plage Sidi Mghayit, essentiellement fréquenté par les familles marocaines qui y apprécient son eau transparente. «Elle est considérée comme une destination de choix pour les amateurs des sports de glisse», ajoute ALM au sujet de Sidi Mghayit.