Pub: Les annonceurs marocains misent sur le digital

DR

Revue de presseKiosque360. Lancement d'une étude par le Groupement des annonceurs du Maroc, dont l'objectif est d'avoir une meilleure visibilité sur la communication digitale.

Le 14/07/2014 à 04h14

"La publicité reprend des couleurs", selon L’Economiste, qui relaie les conclusions d’une étude commanditée par le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM). On apprend que le marché publicitaire (tous médias confondus) a enregistré une hausse de 13,4%, entre 2012 et 2013, pour atteindre 6,18 milliards de DH. Selon les derniers chiffres communiqués par le GAM, les investissements des annonceurs se sont élevés à 2,45 milliards de DH à fin mai 2014, soit une augmentation de 1% par rapport à la même période de l’année précédente. Toujours pour la même période, L’Economiste relève que "le secteur des télécoms est de loin le premier investisseur publicitaire (526,4 millions de DH), suivi de l’agroalimentaire (198,2 milliards de DH) et des banques-assurances (190 millions de DH).

Aujourd’hui les annonceurs marocains veulent miser de plus en plus sur le numérique. Selon Les Eco, ils peinent encore à suivre la tendance et se plaignent du manque de visibilité, d’où le lancement du projet Digital Trends par le Groupement des annonceurs. Au menu, le lancement d'une étude dont l’objectif est de mettre à la disposition des annonceurs les pratiques, les outils et les dernières tendances en matière de concepts de marketing digital. L’enjeu de cette étude, dont les résultats devront être dévoilés en novembre prochain, est de partager avec les annonceurs des indicateurs scientifiques qui interviennent dans l’élaboration des stratégies digitales, lit-on sur les colonnes de L'Economiste.

Les acteurs du marché publicitaire sont unanimes : Les plateformes web grignotent de plus en plus des parts dans les budgets des annonceurs marocains. Certains ont pris une longueur d'avance dans ce domaine et misent gros sur le digital compte tenu de son efficacité auprès des consommateurs. Il y a lieu aujourd'hui de structurer ce marché afin de donner de la visibilité aux annonceurs et surtout les rassurer.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 14/07/2014 à 04h14