PSA à la recherche de fournisseurs

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Revue de presseKiosque360. Pour l’implantation de son unité de production au Maroc, PSA Peugeot Citroën a besoin de fournisseurs, ne serait-ce que pour la construction de son usine. Cette usine va, dans un premier temps, permettre l’assemblage de voitures à motorisation essence.

Le 10/03/2016 à 01h25

Le projet de l’usine de PSA Peugeot Citroën avance bien. Selon L’Economiste, les travaux de la future unité de production de Kénitra seront bientôt lancés. Dans son édition du jour, le journal croit savoir que le planning a été mis en place. «La prochaine étape portera sur le terrassement du site de l’usine, basée à Amer Seflia, non loin de Kénitra. La partie terrassement sera opérée au milieu de l’année, un peu avant l’été prochain». Pour ce qui est de la partie bâtiment, elle sera lancée tout au long de 2017. Entre juin 2017 et début 2018, devront suivre les autres process à savoir l’emboutissage, le ferrage et le montage….

Les études et commandes devront, dans ces conditions, se faire dès cette année pour pouvoir procéder aux premières installations d’ici fin 2017. Pour cela, le journal avance que le constructeur compte recourir à des fournisseurs locaux pour ses deux principaux périmètres. Pour le responsable Achats Maroc en charge du projet industriel, Yann Aubert, le besoin de fournitures du site et de prestations diverses vont se faire sentir dans les semaines à venir. Les consultations sont donc ouvertes à tous les fournisseurs sans aucune restriction. Les entreprises intéressées passent obligatoirement par le portail www.b2bpsapeugeot-citroen.com. Un impératif qui précise la politique d’achats du donneur d’ordre, les standards requis, les conditions, les bonnes pratiques, en plus des documents et contacts à jour.  Compte tenu de son expertise, le Maroc est bien parti pour développer son sourcing local pour composants et pièces de rechange puisque, à terme, l’intégration locale devrait monter à 80%. L’usine, qui devrait entrer en production en 2019 avec une capacité installée de 100.000 véhicules par an, soit 15 voitures par heure, permettra l’assemblage des voitures à motorisation essence. Au démarrage, PSA veut, en effet, produire deux véhicules du segment B avec des moteurs de 1,2 et 1,6 litre. «Des silhouettes B-Sedan (type 301) et B-HATCH (type 208)». Le constructeur envisage, dans un deuxième temps, de doubler ses capacités (usinage et motorisation), de façon à monter en régime en 2023. «La phase II du projet permettra de développer une capacité de 200.000 véhicules/an». Cela se traduira par la création de 3.500 emplois directs et quelque 20.000 indirects, alors que la 1ere phase (2019) portera sur la création de 1.500 emplois directs. Ce sont, à terme, pas moins de 25.000 emplois qui seront créés.

Par Rachid Al Arbi
Le 10/03/2016 à 01h25