Paiement électronique: bienvenue à iQ Payments!

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Revue de presseKiosque360. Payer avec son Smartphone, c’est déjà possible, mais encore faut-il démocratiser cette pratique. Au Maroc, c’est bien l’objectif d’une société finlandaise qui s’attaque, pour commencer, au secteur du transport.

Le 11/08/2015 à 22h49

Il ne s’agit pas d’un fantasme de geek. Depuis quelques années, la possibilité de payer avec son Smartphone est une réalité, s’il n’est que cette pratique gagnerait à être démocratisée. Au Maroc, justement, selon L’Economiste dans son édition du 12 août, la société finlandaise iQ Payments s’est récemment installée pour y démocratiser ce nouveau mode de paiement électronique. Car, d’après son directeur général, Mohamed Lamrani, «chaque possesseur de Smartphone est un client potentiel». Et, au Maroc, les utilisateurs de téléphones intelligents sont légion et la pratique du paiement électronique augmente de plus en plus.

Pour l’instant, la société entend se focaliser sur le secteur des transports, même si le mode de paiement qu’elle entend implanter peut très bien s’appliquer à n’importe quel produit et service. D’ailleurs, depuis son installation il y a quelques mois, iQ Payments multiplie les prospections auprès de plusieurs sociétés de transport, tous modes confondus. Selon l’entreprise, il y aurait déjà plusieurs pistes sérieuses et l’espoir de signer des contrats avant la fin de l’année.

Malgré une volonté de commencer doucement, la société souhaite atteindre les 10 millions de DH de chiffre d’affaires. Lancée par d’anciens cadres de Nokia, iQ Payments a la particularité de ne pas se baser sur le papier. Mohamed Lamrani explique que «le client entre sur une application dédiée disponible pour plusieurs plateformes et il choisit le produit ou service qu’il veut acheter. Un code QR (sorte de code barre pour Smartphone) est créé et affiché sur son écran. L’opération est entièrement dématérialisée et évite d’imprimer du papier, principal avantage par rapport à nos concurrents».

Les avantages pour les sociétés sont donc nombreux. Parmi ceux-ci, la réduction des frais de gestion tant de la paperasse que du cash, éternel problème.

Par Sanae El Asrawi
Le 11/08/2015 à 22h49