Entre 2021 et 2022, l’économie nationale a perdu au total 24.000 postes d’emploi, résultat de la création de 150.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 174.000 emplois en milieu rural, indique le HCP dans sa note d’information sur la situation du marché de l’emploi au Maroc.
Le secteur des services a contribué à la création de 164.000 postes d’emploi, celui de l’«industrie y compris l’artisanat» 28.000 postes, alors que l’«agriculture, forêt et pêche» a perdu 215.000 postes et le BTP 1.000 postes.
Dans ce contexte, le nombre total de chômeurs a reculé de 66.000 au niveau national, s’établissant à 1.442.000 chômeurs, résultat d’une baisse de 70.000 chômeurs en milieu urbain et d’une hausse de 4.000 en milieu rural, indique le HCP.
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Le taux de chômage est ainsi passé de 12,3% à 11,8% au niveau national, de 16,9% à 15,8% en milieu urbain et de 5% à 5,2% en milieu rural. Il reste plus élevé parmi les jeunes de 15 à 24 ans avec un taux de 32,7%, les diplômés (18,6%) et les femmes (17,2%).
En 2002, cinq régions ont concentré 71,4% des chômeurs au niveau national. La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 25,9%, suivie de Fès-Meknès (13,2%), de Rabat-Salé-Kénitra (12,7%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,8%) et de l’Oriental (9,8%).
Les taux de chômage les plus élevés sont observés dans les trois régions du Sud (20,1%) et dans la région de l’Oriental (17,4%). Avec une acuité moindre, deux autres régions dépassent la moyenne nationale de 11,8%, à savoir Casablanca-Settat (13,8%) et Fès-Meknès (13,5%). En revanche, les régions de Marrakech-Safi, de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et de Drâa-Tafilalet enregistrent les taux les plus bas, respectivement 6,9%, 9,7% et 9,7% de chômeurs.