Les pharmaciens dans le viseur du ministère de la Santé

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Revue de presseKiosque360. Une circulaire a été adressée à l’attention des pharmaciens pour leur rappeler leurs obligations et responsabilités. Il s’agit de la deuxième circulaire en l’espace de moins de 2 mois.

Le 04/08/2019 à 21h03

Les pharmaciens responsables des établissements pharmaceutiques sont à nouveau dans le viseur du ministre de la Santé. Ce dernier a adressé le 31 juillet 2019 une circulaire à leur attention dans le but précis de leur rappeler leurs obligations et responsabilités. C’est ce que nous révèle le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans sa livraison du 5 août.

Ce rappel à l’ordre fait suite à la constatation d’un certain nombre de violations des dispositions législatives et réglementaires en vigueur régissant le circuit de vente et de distribution des médicaments. Signalons qu’il s’agit de la deuxième circulaire en l’espace de moins de deux mois. En effet, le ministre avait publié une circulaire datée du 17 juin 2019 en les sommant de respecter les dispositions législatives et réglementaires relatives à la vente des médicaments aux cliniques privées et aux établissements assimilés. Dans sa circulaire, le ministre avait fait part de dysfonctionnements, à savoir la vente des médicaments aux cliniques avec vignette prix public de vente (PPV); les remises sur les prix hôpitaux pour les médicaments destinés aux cliniques et aux établissements assimilés.

D’autres infractions avaient été notifiées, notamment la délivrance d’unité gratuite dans le cadre de la vente des médicaments aux cliniques, la soumission aux appels d’offres des cliniques ainsi que la non disponibilité des médicaments vignettés aux prix hospitaliers (PH) au niveau des établissements assimilés. Des pratiques qui dérogent aux dispositions de la loi 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie.

A travers cette nouvelle circulaire, le ministre rappelle les obligations qui incombent au pharmacien responsable. Parmi celles-ci, il est tenu de respecter le circuit légal de vente et de distribution des médicaments et de ne pas vendre au groupement de grossistes et au groupement des pharmaciens. Il leur est strictement interdit de vendre des médicaments à des entités et/ou organismes non autorisés à cet effet (associations, bureau municipal d’hygiène, communes...). Il en va de même concernant la remise des échantillons médicaux contenant des substances classées comme psychotropes ou stupéfiants.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/08/2019 à 21h03