La directrice générale du FMI, Kristina Georgieva, a salué les belles performances de l’économie marocaine ce lundi 9 octobre à Marrakech. Une rencontre qui a été marquée par le lancement du «Livre Maroc», un manuel préparé par le FMI, qui met en lumière les réalisations du Royaume durant ces dernières années.
«Au cours des dernières décennies, le Maroc a entrepris des réformes de grande envergure qui lui ont permis de bâtir une économie dynamique, dotée d’une très forte capacité d’exportation, d’un secteur touristique dynamique, d’une jeunesse éduquée et d’une volonté de diversification», a-t-elle déclaré.
Ces réformes ont également permis au Royaume de doubler le revenu réel par habitant qui ambitionne «de porter, à court terme, la croissance à un niveau encore plus élevé».
Mme Georgieva a une nouvelle fois loué la résilience et la solidarité dont a fait montre le Maroc après le puissant séisme qui a principalement affecté les provinces d’Al Haouz, de Taroudant et de Chichaoua.
«La solidarité du peuple marocain est inégalée»
«Le 8 septembre, lorsque tard dans la soirée, un tremblement de terre a frappé nos familles, nous avons observé que la solidarité du peuple marocain était inégalée, sans oublier l’engagement de Sa Majesté le roi Mohammed VI, ou encore la mobilisation du gouvernement et des citoyens ordinaires. Tant de choses ont été faites pour relever rapidement le pays», souligne-t-elle.
La DG de la FMI a également été séduite par la stratégie mise en place par le Royaume pour assurer la continuité de la scolarisation des enfants dans les zones affectées. «Ce matin, la ministre (Nadia Fettah Alaoui) et moi-même avons visité des écoles dans les zones touchées. En un mois à peine, tous les enfants ont repris le chemin de l’école, certains ont déménagé dans des écoles qui n’ont pas été touchées, d’autres dans des bâtiments provisoires, d’autres encore ont suivi une scolarité intense, mais tous étudient», affirme Kristina.
Avant de poursuivre: «je peux vous dire que leurs visages souriants et leur enthousiasme à apprendre sont pour moi la meilleure preuve de la prospérité de ce pays».