Le secteur de la distribution demande de l'aide. Dans son édition du jour, Les Inspirations ECO nous apprend que "Tijara, le Bureau de la fédération nationale des métiers de la distribution des produits de grande consommation, a tenu une réunion, le 6 avril, dans l’objectif d’examiner la situation actuelle du marché et l’impact de cette hausse sur les distributeurs, en particulier sur leurs coûts opérationnels".
Il en ressort que "les acteurs du secteur expriment leur étonnement d’avoir été exclus des aides gouvernementales allouées aux secteurs impactés par la hausse des prix des carburants". Selon le quotidien, les membres de Tijara "interpellent, aujourd’hui, le gouvernement en demandant à être entendus par le ministre de tutelle et celui du Transport, et en proposant une réunion de crise et ce, en urgence afin de sauver le secteur".
Il faut dire, comme le rapporte le journal, que "la distribution est un secteur spécifique qui traite de gros volumes, avec des marges très réduites comprises entre 1 et 2%". La situation devient, dans ces conditions, difficilement gérable pour les acteurs de la distribution. D'autant plus que "l’impact de la hausse du litre de carburant, qui était de 8,6 DH en moyenne en 2021 pour dépasser 14 DH aujourd’hui, génère directement une hausse sur les coûts directs des distributeurs de 1,5% à 3%, en fonction de leur taille sur le marché".
Les Inspirations ECO rappelle que "Tijara regroupe les principaux acteurs et distributeurs de produits de grande consommation dans plusieurs activités tels que l’agroalimentaire, les produits d’hygiène, les produits d’entretien, les télécommunications, la minoteri, et ce, dans le but de constituer un interlocuteur commun auprès des pouvoirs publics". Ses missions consistent en la structuration, la modernisation et l’essor du secteur de la distribution.