Dispositif anti-contrebande à Bab Sebta: la CGEM demande à ses membres de mettre la main à la pâte

Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM

Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM . DR

La CGEM qui approuve les mesures imposées par les services de la Douane marocaine pour lutter contre la contrebande, veut contribuer à aider les autorités pour trouver une solution de substitution aux familles impactées par l’interdiction de ce trafic informel.

Le 06/03/2020 à 13h59

Les répercussions positives du dispositif anti-contrebande à Bab Sebta commencent déjà à se ressentir sur le carnet de commandes des entreprises.

«Plusieurs de nos membres ont pu récupérer des clients dans la région du Nord», souligne Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM.

Le confédération patronale se dit satisfaite de ces mesures, qui vont sans doute donner une nouvelle vie à des filières de l’industrie nationale, et affirme ne pas vouloir se dessaisir de sa responsabilité «sociétale» envers des centaines de familles, qui vivaient essentiellement de l’activité de contrebande depuis les présides de Bab Sebta et Mellila. 

«En coordination avec l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) et les autorités locales, nous sommes en train de mener une action auprès des entreprises membres de la CGEM pour les inciter à étendre leur activité vers les zones impactées par ces mesures», nous confie Mehdi Tazi.

Certaines fédérations de la CGEM seront mobilisées pour trouver une solution de substitution à ces familles, avec l’appui des pouvoirs publics, a-t-il ajouté.

Par Wadie El Mouden
Le 06/03/2020 à 13h59