Devant des ambassadeurs étrangers, Rabat-Salé-Kénitra se lance le défi de devenir la seconde zone économique du Royaume

Rachid El Abdi, président du Conseil de la région de Rabat, a exposé le 20 janvier 2021, devant une trentaine d’ambassadeurs représentants au Maroc de divers pays des cinq continents les opportunités d’investissement offertes par la région de Rabat-Salé-Kénitra.

Rachid El Abdi, président du Conseil de la région de Rabat, a exposé le 20 janvier 2021, devant une trentaine d’ambassadeurs représentants au Maroc de divers pays des cinq continents les opportunités d’investissement offertes par la région de Rabat-Salé-Kénitra. . Brahim Moussaaid / le360 (capture image vidéo)

Le 21/01/2022 à 14h13

VidéoLe Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra vient de lancer, en la présence d’ambassadeurs de pays étrangers accrédités au Maroc, le défi de surclasser la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma en devenant d’ici quelques années la deuxième place économique du Maroc, derrière Casablanca-Settat.

Cet ambitieux objectif d'une plus grande attractivité territoriale a été présenté par Rachid El Abdi, président, élu du Parti Authenticité et Modernité (PAM) du Conseil de la région de Rabat -qui regroupe sept provinces-, lors d’un débat organisé par la Fondation diplomatique de la capitale, avec la participation d’une trentaine d’ambassadeurs représentants au Maroc de pays d’Afrique, d’Amérique, dont les Etats-Unis, mais aussi d’Europe et d’Asie, dont des pays du monde arabe.

Rachid El Abdi a décliné, très en détails, les opportunités d’investissement offertes par la région de Rabat-Salé-Kénitra, et a invité les hommes d’affaires étrangers à consolider les investissements régionaux, avec comme credo le principe «gagnant-gagnant».

Pour atteindre cet objectif, Rachid El Abdi a rappelé la récente mesure incitative décidée par le Conseil de la région, consistant à créer un fonds de 1,2 milliard de dirhams dédié à l’appui aux investissements productifs. Il a aussi annoncé la création d’un technopark à Sidi Kacem, spécialisé dans l'industrie agro-alimentaire, d’une Zone industrielle à Sidi Slimane, le doublement de la route Kénitra-Sidi Kacem, ainsi que d’autres projets de valorisation à Khémisset, à Témara et à Skhirat, afin de «tirer la région vers le haut».

«Nous aspirons à faire de la région de Rabat la deuxième place économique du Royaume, après celle de Casablanca», a affirmé Rachid El Abdi. «Nous oeuvrons aussi pour atteindre une décentralisation élargie et ce, en parfaite harmonie avec le Wali de la région de Rabat (Mohamed El Yaâcoubi, Ndlr)», a-t-il souligné.

Interrogés par Le360, plusieurs ambassadeurs, dont le chargé d’affaires des Etats-Unis, David Greene, ont vanté les atouts de la capitale «ville lumière, capitale de la culture».

L’ambassadeur de Pologne, Krzysztof Karwowski, en poste au Maroc depuis quelques mois, a exprimé son admiration quant aux potentialités culturelles, touristiques et économiques dont dispose Rabat et sa région, une agglomération où vivent environ cinq millions d’habitants. 

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 21/01/2022 à 14h13