Comment la dévaluation de la Livre égyptienne impacte les entreprises marocaines

Usine Ciments du Maroc.

Usine Ciments du Maroc. . DR

La dévaluation de la Livre égyptienne a des répercussions même au Maroc. Le groupe Ciments du Maroc vient d’émettre une alerte sur ses résultats 2016 à cause de l'impact de cette dévaluation sur la consolidation de sa filiale égyptienne. Explications.

Le 26/12/2016 à 12h48

L’exercice 2016 n’est pas encore fini et déjà, une première société cotée à la Bourse de Casablanca publie une alerte sur ses résultats.

Ciments du Maroc devrait afficher des performances en baisse au terme de l’exercice actuel suite à l’impact de la dévaluation de la Livre égyptienne sur l’une des filiales consolidées dans les comptes du groupe.

En effet, bien que les résultats opérationnels de Suez Cement company, entreprise égyptienne où Ciments du Maroc détient une participation 11,7%, restent globalement bien orientés, la filiale devrait avoir un impact négatif sur les comptes du groupe marocain en raison de la baisse de 36% de la valeur de la Livre égyptienne (comparativement au Dirham) survenue le 3 novembre dernier.

«Le test d’impairment de Suez Cement Company devrait avoir pour conséquence une baisse significative du résultat net de Ciments du Maroc», annonce le cimentier marocain pour qui «cet événement conjoncturel n’entame pas la confiance de Ciments du Maroc dans sa capacité à créer de la valeur à moyen et long terme», relativise un responsable du groupe.

Par Younès Tantaoui
Le 26/12/2016 à 12h48