Ciment: la reprise des ventes s’installe mais pas pour tout le monde

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Revue de presseKiosque360. Les ventes cumulées de ciment poursuivent leur redressement. A fin septembre, elles affichent une hausse de 18,3% par rapport à la même période de l'an dernier, après la performance (+19,3%) réalisée à fin août déjà. Toutefois, cette amélioration ne profite pas à tous les débouchés du ciment.

Le 07/10/2021 à 22h15

Même si les ventes de ciment confirment, à fin septembre, leur hausse du mois d’août, cette amélioration ne profite pas à tous les secteurs. C’est le cas des segments des infrastructures et du bâtiment qui ont manqué de vitalité en septembre. Comme le rapporte Les Inspirations ECO, dans son édition du jour, «sur le seul mois de septembre, ces deux débouchés se sont caractérisés par une atonie, affichant respectivement des baisses de -10,33% (infrastructures) et -2,64% (bâtiment) de consommation».

D’autres s’en sont mieux sortis comme «le segment béton prêt à l'emploi (BPE) qui a consommé le plus de ciment, captant une part de 19,43% des livraisons, suivi de la distribution (13,45%) et du Préfa à hauteur de 11,75%».

Et d’affirmer, «les livraisons de ciment se sont élevées à 1.395.542 tonnes en septembre, contre 1.241.374 tonnes pour la même période en 2020, soit une hausse de 12,42%». En glissement annuel, «les ventes de ciment, principal indicateur du secteur du bâtiment et des matériaux de construction, ont atteint un volume de 10.236.566 tonnes à fin septembre 2021 affichant une hausse de 18,3% par rapport à la même période de l'an dernier».

C’est, selon le quotidien, le segment BPE qui reste en tête des évolutions avec +28,10% de croissance du tonnage consommé. Viennent ensuite le Préfa (+23,30%), la Distribution (+16,71%), le Bâtiment qui bénéficie de belles performances réalisées quelques mois plus tôt avec +13,61% de croissance, et les infrastructures (+2,37%).

Les Inspirations ECO annonce, sur le volet règlementaire, que le mécanisme de traque des offres anormales prend forme. L’objectif est «d’écarter toute offre anormalement basse, inférieure de plus de 25% ou excessivement élevée, soit allant au-delà de 20% de l’estimation du marché ; calculer le prix de référence à partir de la moyenne arithmétique de l’estimation du maître d’ouvrage, d’une part, et de la moyenne des offres financières des concurrents retenus à l’issue de l’étape 1 de sélection de l'adjudicataire du marché, d’autre part ; retenir l’offre la plus proche du prix de référence et inférieur ou à défaut supérieure audit prix».

Par Rachid Al Arbi
Le 07/10/2021 à 22h15