Capital immatériel: En attendant le rapport!

Le roi Mohammed VI a reçu, le 30 juillet, Nizar Baraka, président du CESE, et Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, pour faire le point sur l'étude sur la valeur globale du Maroc.

Le roi Mohammed VI a reçu, le 30 juillet, Nizar Baraka, président du CESE, et Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, pour faire le point sur l'étude sur la valeur globale du Maroc. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Alors que le rapport demandé par le roi au sujet du capital immatériel est attendu pour cette semaine, l’OMPIC ouvre le débat sur la valorisation des marques marocaines.

Le 11/05/2015 à 09h12

Dans sa rubrique «De bonnes sources», L’Economiste du 11 mai affirme que le rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) est fin prêt. «Le document sera présenté au souverain cette semaine. La commission chargée d’élaborer le rapport sur la richesse globale devrait tenir une réunion le 11 mai. Probablement pour y apporter les dernières retouches», peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

Pendant ce temps, les pistes de valorisation de ce capital immatériel font toujours débat. En pages intérieures, L’Economiste fait le compte rendu d’un débat organisé par l’Office marocain de la propriété industrielle (OMPIC) au sujet de la contribution de la marque dans les actifs immatériels. «Plusieurs pistes sont encore à l’étude pour intégrer la valeur de la marque dans les normes comptables IFRS mondialement appliquées», explique Yves Lapierre, directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle. Cité par L’Economiste, l’expert français estime que le Maroc pourrait s’appuyer sur trois secteurs importants pour élaborer un branding territorial. A savoir, le tourisme à travers le marketing territorial des destinations phares, l’agriculture via les produits du terroir et, enfin, la promotion des marques marocaines à l’export.

Dans ce cadre, Adil Maliki, directeur général de l’OMPIC, se réjouit de l’adhésion récente de l’Organisation africaine de la production intellectuelle (OAPI) à l’Organisation mondiale. «Il est désormais possible de protéger les marques marocaines sur les 17 marchés subsahariens membres de l’OAPI», affirme Maliki. D’autant plus que la création de marques a le vent en poupe au Maroc, comme le montre les statistiques de l’OMPI: Sur les 11.000 marques enregistrées l’année dernière, 6.000 sont d’origine marocaine.

Par Fahd Iraqi
Le 11/05/2015 à 09h12