Caisse de compensation: les charges ont dépassé 96% des crédits ouverts

Des produits subventionnés : sucre, butane et farine.

Des produits subventionnés : sucre, butane et farine. . DR

Revue de presseKiosque360. Les charges de la Caisse de compensation ont dépassé 96% des crédits ouverts au titre de la loi de finances 2022, indique le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 29/06/2022 à 18h56

Jouant un rôle majeur dans la stabilité des prix des produits de base (gaz butane, blé tendre et sucre), et, par ricochets, dans la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, la Caisse de compensation ne chôme pas. En effet, interrogé à la Chambre des conseillers sur la Caisse de compensation au nom du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a indiqué que les charges de la Caisse de compensation ont dépassé, à fin mai, 96% des crédits ouverts au titre de la loi de Finances (LF 2022), comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 30 juin.

Début juin, le gouvernement avait déjà annoncé qu’il prévoyait des crédits supplémentaires de 16 milliards de dirhams pour couvrir les charges additionnelles de la compensation jusqu’à la fin de cette année.

Entre janvier et mai 2022, les charges du gaz butane, du blé et du sucre ont ainsi avoisiné les 15,4 milliards de dirhams. Dans le détail, la charge de subvention du gaz butane a atteint 9,8 milliards de dirhams. Selon le ministre, la moyenne de la charge de subvention de chaque bouteille de gaz butane de 12 kg a atteint 100 dirhams contre une subvention prévue dans le cadre de la LF 2022 de 50 dirhams.

La subvention globale du blé tendre importé et local a, pour sa part, atteint 3,8 milliards de dirhams durant cette même période, comme l’a fait savoir Mustapha Baitas, rappelant également que des mesures supplémentaires ont été adoptées par le gouvernement pour le subventionner.

S’agissant du sucre, le ministre a souligné que le gouvernement œuvre en faveur de la préservation de la stabilité du prix de vente sur le marché national, indiquant dans la foulée que le coût de subvention du sucre importé devrait se situer à 390 millions de dierhams dans l’hypothèse d’une subvention moyenne de 1.200 dirhams/tonne à l’import et d’une quantité importée de 321.000onnes. Quant au sucre raffiné, le coût de subvention est prévu à 1,4 milliard de dirhams à fin mai 2022.

Par Fayçal Ismaili
Le 29/06/2022 à 18h56