La Banque mondiale, qui publie ce mercredi 9 juin la dernière édition de son rapport intitulé «Perspectives économique mondiales», a procédé à une actualisation de ses prévisions de croissance pour l’année 2021.
Pour l’économie marocaine, la Banque mondiale a révisé à la hausse de 0,6 point sa précédente prévision de croissance du PIB pour l’année 2021, tablant désormais sur un taux de 4,6%.
Selon les experts de l’Institution multilatérale, plusieurs facteurs justifient cette embellie, à commencer par «la diminution des problèmes liés à la sécheresse, le maintien de politiques accommodantes et l’allègement des restrictions imposées aux déplacements internes». Cet allègement est rendu possible grâce aux évolutions favorables de la situation épidémiologique du Royaume et de la campagne de vaccination, indique le rapport.
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A en croire les projections de la Banque mondiale, l’économie marocaine devrait être la plus dynamique de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en 2021, si l’on met de côté la Libye (+66%) qui enregistre de très fortes variations de son PIB d’une année à l’autre. Le Maroc devancerait notamment la Tunisie (+4% en 2021), l’Algérie (+3,6%), le Bahreïn (+3,3%), le Qatar (+3%) et l’Egypte (+2,3%).
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5,6% de croissance au niveau mondialLe document fait par ailleurs état d’une amélioration notable des perspectives d’évolution de l’économie mondiale. «L’économie mondiale devrait croître de 5,6 % en 2021, affichant ainsi un rebond post-récession d’une ampleur sans précédent en 80 ans», souligne le rapport.
Toutefois, cette reprise cache d’importantes disparités entre pays. «Ce redressement tient en grande partie au redressement vigoureux de quelques grandes économies, tandis que de nombreuses économies émergentes et en développement sont encore aux prises avec la pandémie de Covid-19 et ses retombées», indique le document.
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Pour la région Mena, le taux de croissance devrait se limiter à 2,4% en 2021. La Banque mondiale estime que les pays de cette région ne sont pas encore totalement tirés d’affaire. «Les risques de dégradation sont prépondérants et liés à la possibilité d’une résurgence de la pandémie et aux retards dans la distribution des vaccins», note le rapport.
En outre, poursuit la même source, «le manque de diversification économique reste problématique», à cause d’une demande pétrolière qui devrait rester inférieure aux niveaux pré-pandémie jusqu’à la fin de 2023. Enfin, prévient la Banque mondiale, «l’agitation sociale et les conflits constituent également des risques récurrents» pour certains pays de la zone MENA.