Pour relancer le tourisme au Maroc après la crise, l’ONMT table sur la demande intérieure. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le management de l’Office compte, en effet, sur la carte du tourisme interne, sachant qu’il faudrait un miracle pour que le tourisme reprenne avant 2021. «Si la reprise doit se faire, elle sera du fait du tourisme domestique. A condition que les professionnels du tourisme et particulièrement les hôteliers revoient toute leur politique tarifaire pour ce segment et concoctent un tarif préférentiel pour les nationaux», souligne le quotidien. Et d'ajouter qu'il faut «éviter de considérer le tourisme interne comme la 5e roue du carrosse auquel l’on ne s’intéresse que lorsque la conjoncture internationale est mauvaise».
Au Maroc, ce segment ne représente que 30% des arrivées hôtelières, car «l’absence de réelle politique sur la durée, le prix et l’offre fait que ce tourisme domestique est souvent perçu comme un bouche-trou». D’où le lancement de la campagne #3lamantla9aw qui tourne autour de 3 objectifs: «mettre en avant les ressources humaines qui construisent l’image du Maroc, mobiliser tout le secteur du tourisme mais aussi impliquer tous les Marocains, les personnes référentes, les influenceurs et, enfin, sensibiliser au «made in Morocco» en alimentant cet état d'esprit qui contribuera à soutenir l'industrie pendant, et surtout après la période de crise». L’Economiste soutient que, pour que ça marche, «il faut que les hôtels adoptent des mesures et des normes d’hygiène à même de rassurer le touriste domestique».
