La contribution libératoire assortie à la déclaration des avoirs détenus par les Marocains à l’étranger est sans doute une véritable réussite. Mohamed Boussaid, le ministre des Finances qui a instauré cette carotte fiscale pour l’année budgétaire qui touche à sa fin, a crevé les objectifs. Alors que l’argentier du royaume tablait sur des déclarations à hauteur de 5 milliards de dirhams, les derniers chiffres communiquées à l’issu du conseil de gouvernement du 25 décembre font état d’un montant de 12 milliards.
Selon des sources à l’Office des changes, ces déclarations se répartissent à hauteur de 35% pour les comptes à l’étranger (quelque 4,2 milliards), 34% pour des biens immobiliers (4,08 milliards) et 31% d’actifs financiers (3,72 milliards). Sur la base de ces montants, la recette fiscale rapportée par cette contribution libératoire qui prend fin au 31 décembre est estimée à près d’un milliard de dirhams. Le ministre des Finances avait d’ailleurs détaillé, dans une précédente conférence de presse, les taux appliqués à chaque catégorie d'avoirs.
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