Akhannouch recadre le Plan Maroc Vert

Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime.

Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Le ministère de tutelle a réuni les opérateurs pour faire le bilan du Plan Maroc vert. Les aides publiques cibleront la valorisation et la commercialisation de la production.

Le 20/03/2014 à 01h19

Le Plan Maroc Vert fait son bilan. Plusieurs journaux, datés du jeudi 20 mars, livrent les recommandations d’une réunion organisée, mercredi à Skhirat, par le ministère de l'Agriculture. Il s’agit, selon L’Economiste, d’un rendez-vous annuel du comité d’évaluation des contrats-programmes inscrits dans le cadre du Plan Maroc Vert. Et de préciser que le ministre de tutelle, Aziz Akhannouch, a annoncé lors de cette réunion de travail "le recentrage des aides publiques". Cette décision, bien accueillie par les différentes filières, stipule que lesdites "aides cibleront d’abord la valorisation et la commercialisation", précise le journal économique. Et d’ajouter que "les professionnels réclament une loi cadre agricole".Des lois-cadres d'ici fin 2014

A lire Aujourd’hui Le Maroc, on apprend que les recommandations des opérateurs seront prises en compte par la tutelle. Parmi les propositions phares, la mise en place de lois-cadres. Selon la même source, les professionnels espèrent que ces lois soient prêtes d’ici fin 2014. A en juger par l’analyse de Les Eco, le Plan Maroc Vert, "victime de son succès, se heurte pour la première fois au revers de la médaille, à savoir la surproduction". Une analyse confortée par Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agriculture. "Nous avons une mauvaise organisation au niveau de l’action sur le marché. Nous avons tous payé le prix fort, tant la tutelle que les professionnels", constate-t-il.Des obsevateurs avisés estiment que le minsitère de tutelle prépare un Plan Maroc Vert II. Le premier étant arrivé à maturité. Aujourd'hui, le nerf de la guerre est celui de la valorisation de la production et de sa commercialisation. La tutelle et les professionnels partagent le même constat et agissent en concertation pour réussir la version II du Plan Maroc vert. Et comme le dit si bien Aziz Akhannouch, cité par L''Economiste, "le rôle de l'Etat et celui des opérateurs sont complémentaires. Le premier doit veiller à la mise en place d'un cadre institutionnel, à charge pour les opérateurs de réaliser les plans d'investissements sur toute la chaîne de valeur". 

Par Abir Al Maghribi
Le 20/03/2014 à 01h19