Agro-industrie: 62% de l’objectif du contrat programme réalisé

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Revue de presseKiosque360. Sur les 12 milliards de DH d'investissements programmés dans le cadre du contrat programme de l’agro-industrie, 7,5 milliards de DH ont déjà été injectés. Or à peine la moitié des emplois ciblés a été créée.

Le 30/04/2021 à 00h27

La stratégie agro-industrielle est arrivée à échéance en avril 2021, elle qui devait être déployée à travers le contrat programme signé avec les professionnels en avril 2017. Dans son édition du jour, L’Économiste rappelle que "la convention cible principalement le développement de chaines de valeur intégrées et compétitives à travers la valorisation des productions agricoles, notamment les fruits et légumes ainsi que les cultures industrielles".

 Ce contrat programme est doté d’un investissement global de 12 milliards de DH dont 4 milliards à la charge de l’Etat. Il projette, selon le quotidien, la création de 38.000 emplois permanents et le double en termes de postes indirects. Autre objetif: la réalisation d’un chiffre d’affaires additionnel de 42 milliards de DH par an, un mieux à l’export de 12,5 milliards de DH et une valeur ajoutée annuelle en plus de 13 milliards de DH.

Face à ces objectifs, le bilan est positif. "Pas moins de 81% de l’objectif a été réalisé à ce jour avec 267 projets qui ont bénéficié de l’aide de l’Etat pour un investissement global de 7,5 milliards de DH. C'est l'équivalent de 62% du total des investissements. Le total d’emplois ciblé par les projets lancés ou réalisés se chiffre à environ 19.850 postes, soit la moitié de l’objectif alors que le chiffre d’affaires additionnel est estimé à 22,2 milliards DH, dont 28% à l’export".

Néanmoins, le journal explique que le Comité technique du Fonds de développement agricole se félicite de ces réalisations menées en collaboration avec le département de l’Industrie. "A noter que les engagements du FDA s’élèvent à 602 millions DH au titre de sa contribution à la création ou à la mise à niveau de 178 unités de valorisation de produits agricoles frais d’origine végétale ou animale (20% en moyenne de l’investissement)", explique-t-il. L'Économiste relève qu'aucune indication n’a été fournie quant aux filières qui ont réalisé des avancées remarquables ou qui doivent combler les déficits en termes de valorisation.

Par Rachid Al Arbi
Le 30/04/2021 à 00h27