Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, vient de confirmer que les études de faisabilité pour la construction du TGV entre Marrakech et Agadir ont été achevées. Il reste désormais à trouver les financements nécessaires pour concrétiser ce projet d’envergure.
Dans un entretien accordé à Le360, le ministre istiqlalien a indiqué que la stratégie nationale en matière de transport ferroviaire repose sur la réalisation, d’ici 2029, d’un ensemble de liaisons reliant de nombreuses villes du Royaume. Il a cité les projets d’une voie ferrée entre Marrakech et Essaouira, dont les études de faisabilité ont déjà commencé, d’une autre entre Tanger et Tétouan, ainsi qu’une ligne reliant Casablanca à Béni Mellal, sans oublier le chantier d’électrification de la ligne Fès–Oujda via Taza.
À une question sur le financement, le ministre a répondu que le Maroc «n’a pas de mal à attirer le flux financier étranger, car le Royaume est crédible, stable et sérieux».
«Grâce à la vision royale et aux orientations éclairées du roi Mohammed VI, le Maroc développera les villes et les régions à l’aide du transport ferroviaire, qui se répercutera sur l’économie nationale», a-t-il affirmé. «Imaginez qu’en 2029, vous puissiez faire en 20 minutes le trajet ferroviaire Rabat–aéroport de Casablanca, alors qu’actuellement le même trajet nécessite une durée de 1h50», a souligné Abdessamad Kayouh.
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Le ministre a par ailleurs confirmé «qu’une usine de construction de wagons de trains sera implantée au Maroc», grâce à des partenariats internationaux. «60% de ces wagons seront fabriqués localement» avec la marque Made in Morocco, a-t-il précisé.
Avec cette stratégie ambitieuse, le gouvernement mise sur un double objectif: renforcer la connectivité nationale et hisser le Maroc parmi les leaders africains du transport ferroviaire moderne et durable.












