Au cours des 25 dernières années, le Maroc a connu, sous le leadership du roi Mohammed VI, des transformations profondes qui lui ont permis de devenir une puissance économique régionale, disposant d’infrastructures de classe mondiale, accordant une attention particulière aux questions liées à la mobilité et aux transports, toutes catégories confondues.
«Le Maroc a fait des avancées significatives avec le développement de son réseau de transport. La première ligne grande vitesse d’Afrique, inaugurée en 2018, ainsi que l’expansion des autoroutes et des ports, ont amélioré la connectivité du pays et stimulé le commerce», témoigne Lahcen Haddad, député istiqlalien et ancien ministre du Tourisme.
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Grâce à la vision du Souverain, le Maroc est aujourd’hui doté d’un réseau routier moderne, couvrant 1.800 km d’autoroutes, qu’il ambitionne à porter à 3.000 kilomètres à l’horizon 2030. Actuellement, le réseau autoroutier permet de relier l’ensemble des villes comptant plus de 400.000 habitants.
Extension du réseau routier
Globalement, le réseau routier marocain assure 90% des déplacements des personnes et 75% des transports de marchandises, s’appuyant sur un schéma national des infrastructures routières à l’horizon 2040. Le mégaprojet de la voie express du Sud, reliant Tiznit à Dakhla sur une distance de 1.055 km, est un modèle en la matière. Ce gigantesque chantier, qui a mobilisé un investissement de 8,8 milliards de dirhams, et qui a atteint actuellement un taux de réalisation de 97%, est appelé à booster la dynamique économique dans les provinces du Sud.
Côté autoroutes, la dynamique se poursuit avec l’élargissement du tronçon Casablanca-Berrechid et de l’axe de contournement de Casablanca, outre la construction de la nouvelle autoroute Guercif-Nador. Il y a également lieu de citer le projet d’autoroute reliant la région de Fès-Meknès à Marrakech, via Béni Mellal et Khénifra (l’étude des travaux a déjà été lancée), ou encore la nouvelle autoroute continentale entre Rabat et Casablanca, qui desservira à terme le Grand Stade Hassan II, les deux projets ayant pour échéance la tenue de la Coupe du monde 2030.
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La co-organisation par le Maroc du Mondial 2030 donnera justement un coup d’accélérateur aux grands projets d’infrastructures de transport. Conformément aux orientations royales, le Maroc s’est engagé à réaliser tous les investissements nécessaires pour que les services de transport soient à la hauteur de cet événement planétaire. Il s’agit en particulier de l’extension du réseau de la ligne grande vitesse (LGV) jusqu’à Marrakech, et le développement d’un nouveau service de transport urbain et régional par rail (RER) au niveau des régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Benguerir.
Le secteur ferroviaire occupe une place de choix dans l’accélération de l’essor socio-économique que connaît le pays. Les mutations profondes opérées par ce secteur durant les 25 dernières années confortent le Maroc dans ses choix stratégiques pour asseoir et promouvoir une mobilité durable, inclusive, et accessible, à même de répondre aux attentes des citoyens et aux défis économiques, sociaux et environnementaux du pays.
ONCF: une commande de 168 trains
Pour donner un nouvel élan à ses ambitions, l’Office national des chemins de fer (ONCF) a tout récemment annoncé un investissement de 16 milliards de dirhams pour l’acquisition de 168 trains, dont 150 assureront les services interurbains, les navettes rapides et les trains grandes villes, alors que les 18 trains restants serviront pour l’extension de la LGV.
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Le transport aérien n’est pas en reste. Depuis la signature de l’accord Open Sky en 2006 avec l’Union européenne, l’espace aérien marocain a connu un développement remarquable qui a considérablement amélioré la connectivité internationale du Maroc: le pays est lié aujourd’hui à plus de 150 destinations, et le nombre d’opérateurs a été doublé pour dépasser les 45 compagnies aériennes.
Le contrat-programme signé entre le gouvernement et Royal Air Maroc (RAM) est venu donner un nouvel élan à la connectivité internationale du Royaume. La compagnie nationale vise à quadrupler sa flotte pour atteindre 200 avions d’ici 2037, avec l’idée de transformer l’Aéroport Mohammed V de Casablanca en un hub international intercontinental.
Modernisation de l’infrastructure aéroportuaire
Parallèlement à cela, le Maroc œuvre pour la modernisation et la rénovation de son offre aéroportuaire. Un chantier colossal a été initié récemment, visant l’extension des aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Tétouan, pour un investissement global d’environ 5 milliards de dirhams. L’objectif est d’atteindre une capacité d’accueil de 80 millions de passagers par an à l’horizon 2035, soit le double de l’actuelle, qui avoisine les 40 millions.
Last but not least, le transport maritime requiert lui aussi une attention particulière. Dans son discours de la Marche verte, en novembre 2023, le Roi a appelé à la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive. Un projet colossal aux enjeux stratégiques, sur l’étude duquel le gouvernement s’attelle actuellement, appuyé par un cabinet international.
Fort de ces réalisations, mais également de tous les projets planifiés, le Maroc aborde l’avenir avec l’ambition de poursuivre le développement tous azimuts de ses infrastructures de transport, avec une rigueur constante, afin de les propulser aux plus hauts niveaux de performance et de compétitivité, dans la continuité de la voie tracée par la vision royale.