Né dans le Nouveau-Mexique d’un père argentin et d’une mère américaine, il a baigné très jeune dans la musique pure grâce à la discographie éclectique de son père. Il déclare à Le360 : « Les disques qu’avait mon père ont beaucoup influencé mon développement musical. Il avait de la musique contemporaine classique, une sorte de musique abstraite, comme Stravinsky et Stockhausen, qui pourrait être considérée par beaucoup comme étant étrange. Mais quand tu es un enfant, c’est pour toi tout simplement de la musique. Mon père avait aussi une collection de jazz, comme les disques de Miles Davis, Charlie Parker… D'autres d’Argentine, du Brésil. J’ai appris à être ouvert, et à ne pas écouter juste ce qui est populaire. Je me suis lié à la musique d’une façon des plus pures je pense.»
Aveugle de naissance, Il a commencé à jouer aux drums durant son enfance avant de basculer à la guitare. Sa musique est un mélange de jazz, de flamenco, de musique brésilienne «from the roots». Son premier album sorti est « State of Mind » en juin 2005 avec des apparitions d’invités comme Stevie Wonder ou Jason Mraz. «World Within a World» sort en 2007. «Synthesis» suit en 2010. Son dernier album, qu’il autoproduit « pour une totale liberté », précise-t-il, a pour titre «Don’t hesitate ».
La particularité de ses shows réside dans l’implication des émotions qu’il ressent face au public dans sa musique. Il déclare à ce sujet : «C’est une part de sensibilité, je ne joue pas de la même manière à chaque fois. Il y a de nouvelles chansons que je jouerai ce soir, jamais écoutées auparavant.»
Raul Midon est constamment dans la découverte. Il avoue : «Je suis toujours intéressé par la musique de là où je suis, la musique éthnique. J'écouterai plus la musique « roots » du brésil, que la pop brésilienne. Je serai d’ailleurs beaucoup plus intéressé par la musique traditionnelle marocaine que par le rock du Maroc.»




