Tournage: dans les coulisses du film documentaire «Les Femmes bleues», tourné à Zag, dans le sud du Maroc

Moulay Khalid Boumeshouli en plein tournage du film documentaire «Les Femmes bleues».

Moulay Khalid Boumeshouli en plein tournage du film documentaire «Les Femmes bleues». . Le360

Le 22/02/2022 à 20h13

VidéoLe réalisateur marocain, Moulay Khalid Boumeshouli, est actuellement en tournage, pour son nouveau film documentaire «Les Femmes bleues». Une partie de ce projet cinématographique vient d’être tournée dans la ville de Zag, dans le sud du Royaume. Le360 y a assisté et a rencontré quelques membres de l’équipe. Les images.

Le film documentaire Les Femmes bleues, réalisé par Moulay Khalid El Boumeshouli et produit par Plut Pictures, est actuellement en tournage dans la ville de Zag, située dans la province d’Assa-Zag, dans le sud du Royaume. Ce projet ambitieux met en lumière l’art du «hassir» (tapis traditionnel marocain) et le savoir-faire ancestral des femmes de cette région qui les confectionnent.

«Premier film du genre à être tourné dans le sud du Royaume, Les Femmes bleues est une production cinématographique documentaire qui met l’accent sur l’art du tissage des tapis traditionnels marocains. Ce film permettra à l’ensemble des téléspectateurs de se familiariser avec l’histoire du «hassir», tout en suivant de près le processus de fabrication de ces carpettes traditionnelles, confectionnées par les femmes de la région», déclare le scénariste Aomar Miyara, interrogé par Le360.

Trop peu mises en valeur, les tisseuses de la ville de Zag sont de véritables créatrices, des artistes, porteuses d’histoires passionnantes, celle de leur famille et celle de leur tribu. L’objectif, derrière ce film documentaire, est donc de leur rendre justice, de préserver cet art ancestral, ainsi que le métier de tisseuse, composantes à jamais ancrées dans la culture hassanie. 

«Dans la ville de Zag, le métier de tisseuses de tapis traditionnel est exercé par des femmes ayant mon âge ou un peu plus âgées que moi, et également par celles ayant une longue expérience dans le domaine. Cette idée de film documentaire nous a plu dès le début, car elle porte un grand intérêt à notre profession», rapporte Fatima Mater, protagoniste possédant à son actif plus de 40 ans d’expérience dans la confection des «hassir».

«Je remercie toute l’équipe de tournage qui a porté une connaissance et une attention particulières sur la culture de notre région. Nous souhaitons la bienvenue aux habitants d’Es-Semara, de Laâyoune, et à l’ensemble des Marocains», ajoute-t-elle.

Le documentaire Les Femmes bleues est donc une œuvre qui met en exergue l'art du tapis. Art qui s’exprime dans le sud du Royaume, mais également dans l'ensemble du Maroc. Entre les mains expertes de femmes, il reste un élément constitutif de l'identité du pays, de sa culture et de son savoir-faire.

Par Abidar El Yazid
Le 22/02/2022 à 20h13