«Shlomo», premier long-métrage de Mohammed Marouazi, s’apprête à voir le jour

A l'affiche du film canadien "Respire", de Onur Karama, l'acteur marocain Mohammed Marouazi prépare son premier long-métrage, "Shlomo".

A l'affiche du film canadien Respire, de Onur Karama, l'acteur marocain Mohammed Marouazi prépare son premier long-métrage, intitulé "Shlomo".

L’acteur marocain passe derrière la caméra et réalise avec «Shlomo» un film sur la tolérance et le vivre-ensemble, des valeurs chères au Maroc.

Le 13/04/2023 à 13h54

Établi au Canada, l’acteur marocain à l’affiche du film «Respire», s’essaie à la réalisation avec une comédie dramatique visant à promouvoir l’harmonie et la coexistence entre différentes cultures, religions et ethnies.

«Le Maroc, par exemple, pays multilingue où l’arabe, le tamazight, le français et l’espagnol sont couramment parlés, est depuis des siècles un brillant exemple de coexistence pacifique et de respect mutuel entre ses citoyens», explique à ce sujet Mohammed Marouazi, en présentation de ce premier long-métrage marocain dont il est aussi le producteur.

Actuellement en phase de repérage, essentiellement dans la ville de Larache, le film racontera l’histoire de Shlomo, porté à l’écran par le comédien franco-tunisien Michel Boujenah, un vieil homme de confession juive vivant dans un vieux quartier de la ville, qui au moment de sa mort, plongera son entourage dans un dilemme kafkaïen. Et pour cause, un chapelet, un tapis de prière et un coran retrouvés chez lui sèmeront le doute quant à la religion qu’il pratiquait au moment de sa mort. Sans compter son index levé au ciel, qui laisse à supposer qu’il aurait récité la chahada… Une question se pose alors, doit-il être enterré dans un cimetière juif ou musulman? Une situation embarrassante, abordée avec une bonne dose de sensibilité.

Au côté de Shlomo, dont le souhait était d’être enterré au Maroc, son pays, se dresse une galerie de personnages dont le destin s’entrecroise. Si Mohammed, gardien de voitures et ami de Shlomo, ou David, le fils de ce dernier qui a, lui, préféré vivre au Canada, ou encore Imad, son meilleur ami interprété par l’humoriste maroco-canadien Rachid Badouri.

«Personnellement, ce film est une leçon de vie pour moi, et je suis fier de le présenter comme mon premier long-métrage en tant que cinéaste» confie Mohammed Marouazi pour Le360.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 13/04/2023 à 13h54