Le vernissage de l'exposition de l'artiste, sa première sortie en Asie, intitulée "A Taste of Things to Come", s'est déroulé mercredi 5 août à la galerie Barakat Contemporary, dans le centre de la capitale sud-coréenne.
Les œuvres de Hajjaj dégagent une attrait qui capte le regard et établit une interactivité avec le récepteur, avec des photos qui déclinent à merveille les couleurs vives typiques de l'Afrique du Nord, écrit Yonhap. Les images et scènes des photos sont encadrées à l'aide de produits courants du Maroc, notamment des emballages de boissons, des boîtes de conserve, des jouets, des pneus recyclés ou des boîtes d'allumettes.
Né en 1961 dans la ville de Larache, avant d’immigrer en Grande-Bretagne pendant son adolescence, Hajjaj a été influencé par sa riche identité marocaine et celle de son pays d’accueil. Une interaction entre deux cultures qui a façonné son art et son style qui se démarque par une forte présence des couleurs et des motifs typiques d'Afrique du Nord avec une touche cosmopolite qu'il a acquise pendant son séjour à Londres.
Lire aussi : Vidéo. Carte blanche à Hassan Hajjaj au Musée Farid Belkahia, à Marrakech
L’artiste-photographe compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives notamment à Hayward Gallery de Londres, à la Maison européenne de la photographie à Paris et à Los Angeles County Museum of Art.
L'exposition de Séoul regroupe les principales œuvres photographiques de Hajjaj, dont «My Rockstars», «Kesh Angels», «Dakka Marrakchia» et «Legs» en plus de la capsule vidéo de 26 minutes «My Rockstars Experimental Vol. 2». En plus de ses photographies, la "Boutique de l'artiste au Maroc" a été recréée lors de l'exposition, ce qui donne à voir toute l'étendue de la vision artistique de M. Hajjaj dans les domaines de la mode, du design, de l'art et du commerce.
Lire aussi : Diapo. Jessica Alba pose pour Hassan Hajjaj
"L'espace de la galerie elle-même offrira un tout nouveau type d'expérience spatiale et temporelle, offrant une immersion dans les œuvres de M. Hajjaj", a commenté Kim Min-jung, conservatrice à Barakat Contemporary.