L’écrivain Mohamed Berrada était l’invité d’une rencontre autour de l’anthologie de son œuvre le 2 juin au Salon international de l’édition et du livre qui se poursuit jusqu’au 12 juin à Rabat. Dans une déclaration pour Le360, cet auteur de langue arabe, souligne que cette nouvelle parution est une occasion de plus pour lui de tisser des liens avec des lecteurs potentiels.
«Avant, dans les années 60, le cercle des lecteurs était très restreint. Mais avec l’arrivée des universités, ce cercle s’est élargi et la conscience collective avec» confie Mohamed Berrada.
L’écrivain rappelle aussi qu’au lendemain de l’indépendance du Maroc, «étant donné que l’espace culturel était restreint, les intellectuels étaient investis de plusieurs missions. Avec une licence, on devait enseigner à l’université».
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Au lendemain de l’indépendance du Maroc, il y avait selon Mohamed Berrada, un grand vide à combler. «C’est ainsi que je me suis retrouvé à m’intéresser à plusieurs domaines à la fois dont l’art et la culture en plus de la littérature. J’étais devenu l’ami de plusieurs artistes peintres de l’époque», souligne Mohamed Berrada.