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L’acquisition, précédée d’autres transactions similaires, par Gabon Oil Company de Tullow Oil Gabon, filiale de la compagnie britannique Tullow Oil Plc, témoigne de la volonté des autorités gabonaises de se réapproprier leurs richesses pétrolières. «Cette acquisition est l’expression concrète de notre volonté inébranlable de retrouver notre souveraineté économique», s’est réjoui Brice Oligui Nguema, candidat à la présidentiel du 12 avril prochain.

Inutile de rêver à des découvertes mirifiques d’or noir. Il faut retrousser ses manches.

La dépendance aux hydrocarbures fait peser une menace existentielle sur l’Algérie, dont l’économie est à la merci de la variabilité des cours. Bloquée sur la monoproduction des hydrocarbures, dont les volumes exportables devraient automatiquement baisser en raison de l’augmentation de la consommation intérieure et de l’épuisement des gisements, l’Algérie, qui ne produit rien, est dans une impasse.

La consommation d’énergie dans le monde a davantage progressé en 2024 qu’au cours de toute la décennie précédente, marquée par un bond de l’électricité, indique le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

À travers des investissements structurants dans dix pays africains, la Chine assoit son leadership énergétique en combinant exploitation des hydrocarbures et transition verte. De l’offshore nigérian aux centrales solaires égyptiennes, décryptage des investissements chinois en Afrique.

Poussés par une prévision de production mondiale en 2025 revue à la baisse, des pressions croissantes sur les deux producteurs que sont l’Iran et le Venezuela et par des indicateurs encourageants sur la demande, les cours du pétrole sont repartis à la hausse.

De Boumediene à Tebboune, les dirigeants algériens ont détourné la manne pétrolière, transformant une promesse de prospérité en rente à disposition des caciques du régime. Le livre choc «Histoire secrète du pétrole algérien» de Hocine Malti, ancien vice-président de la Sonatrach, dévoile comment cette richesse nationale est devenue le terreau d’une corruption systémique, orchestrée par des clans militaires successifs qui se sont enrichis au détriment de la population.

Lors d’une rencontre organisée par l’association Les Citoyens, Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, a assuré que son institution ne s’est pas montrée laxiste avec les sociétés pétrolières. Il a au passage estimé que les prix actuels des carburants sont normaux vu le contexte international.

L’année dernière, et malgré des réserves pétrolières colossales, la production totale du continent s’est établie à un peu plus de 6 millions de barils par jour, soit à peine 6% de la production quotidienne mondiale. À eux seuls, sept pays assurent plus de 90% de la production pétrolière africaine.