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Avec près de 159.000 tonnes de pastèques exportées vers l’Union européenne en 2024/2025, le Maroc s’affirme comme le troisième fournisseur du marché communautaire. En dix ans, ses exportations ont progressé de 118%, à contre-courant du repli enregistré par les deux géants historiques du secteur, l’Espagne et l’Italie.

Les exportations marocaines de pastèque vers l’Union européenne ont bondi de plus de 53% au premier semestre 2025, atteignant 130.600 tonnes. Une performance qui contraste avec la chute de 42% enregistrée par l’Espagne, toujours premier fournisseur mais désormais talonnée par le Maroc.

En une décennie, les pastèques marocaines ont conquis le marché français, avec une hausse fulgurante de 155% des volumes importés, contre moins de 5% pour les expéditions espagnoles. Une progression qui illustre la montée en puissance du Maroc dans l’approvisionnement fruitier de l’Europe.

Alors que l’été bat son plein et que les étals regorgent de fruits de saison, une vague d’inquiétude déferle sur les réseaux sociaux marocains. En cause: des vidéos virales alertant sur d’éventuelles intoxications liées à la consommation de pastèque. Tandis que la polémique enfle en ligne, les autorités sanitaires tentent de calmer les esprits. S’agit-il d’un véritable risque pour la santé publique ou d’un emballement numérique sans fondement?

À la suite de plusieurs intoxications suspectées d’être liées à la consommation de pastèques, l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) affirme que la production et la commercialisation de ce fruit font l’objet d’un contrôle rigoureux. Toutefois, une question écrite d’une parlementaire met en lumière des dysfonctionnements dans la chaîne de distribution, notamment sur les marchés informels. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Longtemps adorée, consommée à la maison en famille ou transportée à la plage comme un trésor national, la pastèque fait aujourd’hui l’objet de soupçons. Certains l’accusent de déranger les ventres sensibles: diarrhées, malaises, ballonnements...Serait-elle passée du statut de star de l’été à celui de menace nationale? Convoqué par la Brigade, le marchand de fruits tente tant bien que mal de défendre l’honneur de ce fruit victime d’attouchement sur les étals. Sauf qu’après avoir mordu dedans, l’homme en question ne demande qu’une chose: justice pour la pastèque mais surtout des toilettes.

Malgré une sécheresse persistante et un accès limité à l’eau, la région d’Ouled Amrane à Doukkala réussit un pari audacieux: produire une pastèque de qualité en adoptant une agriculture raisonnée. Grâce au système de goutte-à-goutte et à un accompagnement technique soutenu, les agriculteurs parviennent à tirer le meilleur de leurs terres. Résultat: une production prometteuse qui s’apprête à envahir les marchés marocains cet été.

La coopération agricole entre la Mauritanie et le Maroc, officialisée en février 2024, a permis la production locale de «pastèques marocaines» à Rosso. Résultat: des prix divisés par deux et un marché dynamisé, salué par tous les acteurs économiques.

Une mesure du gouverneur de la ville s’est traduite par la destruction d’un bon nombre de superficies agricoles cultivant illégalement des pastèques, dans un contexte de stress hydrique et de manque criant de ressources en eau. Une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.