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Sous un soleil éclatant, le Lac Rose retrouve enfin sa couleur mythique. Après trois années d’attente, la teinte naturelle de cette pièce d’eau renaît, suscitant un véritable engouement des opérateurs du tourisme local.

Surexploité, vulnérable au dérèglement climatique, parfois pollué, le Lac Victoria continue pourtant depuis des millénaires d’intriguer les scientifiques, de séduire les touriste et de procurer les moyens de subsistance des riverains. Reportage sur les berges de l’une des sources du Nil.

Situé à 100 kilomètres à l’est de Rabat, dans la préfecture de Khémisset, le lac naturel Dayet Erroumi a vu son niveau d’eau baisser considérablement à cause du manque de pluie. De plus, son état a été aggravé par un manque d’hygiène, comme l’a constaté Le360.

À Casablanca, dans l’arrondissement de Hay Hassani, l’ancienne «Dayet El Oulfa», connue autrefois sous le nom de «Dayet Schneider», a officiellement rouvert ses portes cette semaine sous une nouvelle identité: Parc de l’étang El Oulfa. Autrefois marécage délaissé et source de nuisances, ce site emblématique s’est métamorphosé en un poumon vert de 17 hectares, offrant aux habitants de la métropole un espace écologique, sportif et convivial.

En pleine vague de chaleur, la forêt et la réserve biologique de Sidi Boughaba attirent chaque jour des dizaines de familles en quête d’ombre et de quiétude en ces jours de canicule. Entre majestueux eucalyptus, lac saumâtre et dunes préservées, ce site classé Ramsar allie beauté naturelle et importance écologique, malgré les menaces de sécheresse et les nuisances constatées sur place.

C’est l’un des sites les plus emblématiques du Sénégal, réputé pour la couleur inattendue de ses eaux salines. Le Lac Rose est devenu un terrain de jeu grandeur nature, où se croisent dromadaires et engins à moteur.

Les récentes précipitations ont ravivé le lac de Sidi Boughaba, situé près de Kénitra et entouré d’une réserve naturelle et d’une végétation dense.

C’est un projet qui fait débat: une «ville verte» au lac rose, censée incarner un modèle d’urbanisation durable, suscite autant d’adhésion que de craintes. Si les autorités locales y voient une opportunité de développement, des associations de riverains et de protection de l’environnement alertent sur ses possibles impacts négatifs.

Au cœur des montagnes du Rif, dans la province de Chefchaouen, un spectacle inattendu s’est récemment offert aux habitants et aux visiteurs. Après près de vingt ans d’assèchement, le lac Bir Sudan a retrouvé son éclat. Sous l’effet des récentes précipitations, l’eau a envahi le bassin aride, tandis que les neiges épaisses ont métamorphosé le paysage en un décor d’hiver saisissant, aux portes du printemps.