Mandaté par le régime, Sabri Boukadoum, ambassadeur algérien aux États-Unis, joue habilement la carte d’une coopération militaire avec Washington, à fortes doses de contrats d’armement, pour éviter les sanctions et se repositionner au Sahel. Un tel virage stratégique s’avère néanmoins complexe au vu de la forte dépendance algérienne vis-à-vis d’une Russie qui, ainsi trahie, ne restera pas les bras croisés.