La drogue «Lboufa», qui s’apparente à du crack, a profité du trafic de cocaïne pour faire son entrée sur le marché marocain, grâce à son prix accessible. Pour contrer le mal, les différents services de la police de Casablanca ont mis en place une stratégie sécuritaire basée sur l’anticipation et l’efficacité.
C’est dans ce cadre qu’«une large campagne d’assainissement a été menée pour repérer les points noirs, identifier les dealers, leurs complices et leurs éventuelles ramifications», explique le contrôleur général Aziz Kamal El Idrissi, chef du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca, dans une interview accordée à l’hebdomadaire La Vie Eco dans sa dernière livraison.
Cette campagne a été réussie grâce à «la couverture sécuritaire de la ville, qui est assurée par 13 services de la police judiciaire, rattachés aux treize districts de la préfecture, avec pour chaque service de PJ une brigade de stupéfiants», a souligné le contrôleur général.
Il a cité «la création de quatre BAG de 170 éléments chacune, dont la mission principale est de traquer les criminels pour tous types d’affaire: associations de malfaiteurs, vols qualifiés, agressions et trafic de drogue».
Pour souligner l’efficacité des structures de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Casablanca, le chef du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a rappelé le coup de filet réalisé avec «la saisie, le 19 octobre 2023, d’une quantité de 1.3 tonne de cocaïne».
La drogue, en provenance de l’Equateur, a transité par la péninsule ibérique avant d’arriver à Casablanca où elle a été saisie par les services sécuritaires de Casablanca. Après cette saisie, il a également évoqué «la question de la coopération avec les services compétents de l’Equateur, de l’Espagne et Interpol afin d’obtenir des informations sur des saisies similaires dans des cargaisons de poissons congelés afin d’établir des liens entre les différents réseaux criminels qui opèrent entre l’Amérique du Sud, l’Espagne et le Maroc», indique l’hebdomadaire. «Il s’agit d’une saisie spectaculaire», a conclu le chef du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca.