Le vice-président de la municipalité de Kénitra, en charge du transport par autobus, le PJDiste Rachid Belamkissia, a balayé d'un revers de la main ces accusations, indiquant que la municipalité avait émis plusieurs alertes à la société délégataire «Karama Bus» qui s'est dérobée à sa responsabilité au motif qu'elle fait face à des «problèmes budgétaires».
«La société a unilatéralement cessé de fonctionner en refusant d'élargir en décembre son parc de 100 nouveaux autobus», a affirmé Belamkissia, ajoutant que «cette société a déménagé une partie de ses autobus vers d'autres villes».
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Les habitants ne l'entendent pas de cette oreille, et pointent du doigt les élus de la ville. «Ils ont failli à leur mission. Ils n'ont pas défendu nos droits», ont martelé plusieurs personnes interrogées par Le360.