Taroudant: la vidéo d’une collégienne dénudée fait scandale

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Revue de presseKiosque360. Un jeune chômeur de Taroudant n’a pas apprécié de se faire plaquer par sa petite amie, une jeune collégienne encore mineure. Il l'a alors invitée chez lui, et l'a enivrée avant de la filmer nue et de faire circuler la vidéo dans toute la ville.

Le 17/05/2016 à 23h22

Elle n’a pas encore 16 ans et est sortie, durant six mois, avec un jeune homme de 5 ans son aîné qu'elle a finalement décidé de quitter pour une autre amourette. Ce que le jeune homme en question n’a pas du tout apprécié. Il l'a alors invitée à manger chez lui, pour un dernier tête-à-tête. Mais le plat qu'il lui préparait était celui de la vengeance.Selon le quotidien Assabah, qui rapporte les faits dans son édition de ce mercredi 18 mai, le jeune chômeur a commencé par emprunter un smartphone à un ami, pour les besoins de la réalisation d’une vidéo. Il a de même pris soin d'acheter, chez le guerrab du coin, des boissons alcoolisées destinées à enivrer la jeune fille pour tromper sa vigilance et la filmer à son aise.

Et son plan a fonctionné. Il a ainsi réussi à filmer la jeune fille dansant, dénudée et à visage découvert, dans une vidéo de plusieurs minutes où on l'entend, de plus, prononcer des vulgarités.

Dès le lendemain, la vidéo en question a circulé sur tous les smartphones et ordinateurs de Taroudant comme une trainée de poudre, ce qui a conduit la police à mettre rapidement la main sur «l’actrice» et, plus tard, sur le «réalisateur».

En présence de son tuteur, la collégienne a affirmé que son ami, qu’elle connaissait depuis plus de six mois, lui avait menti en lui affirmant vouloir la filmer pour garder un souvenir d'elle à titre privé, tout en lui promettant d' effacer la scène plus tard. Ce qu’a confirmé le prévenu lui-même, en déclarant qu’il avait complètement oublié d’effacer la vidéo avant de remettre le portable à l'ami qui le lui avait prêté.

Le jeune homme, âgé de 21 ans, est actuellement en état d'arrestation et en attente de son jugement, malgré le retrait de la plainte de la famille de la collégienne. Un retrait qui peut certes servir de circonstance atténuante, mais ne l’empêchera pas d’être condamné pour un acte prémédité. 

Par Mohammed Ould Boah
Le 17/05/2016 à 23h22