Stress hydrique à Casablanca: après la réduction de 10% du débit de l’eau courante, de probables coupures d’eau attendues

Nabila Rmili, présidente du Conseil communal de Casablanca, au cours de la réunion des membres de ce conseil, au mois de février 2024.

Revue de presseNabila Rmili a tenu à alerter les habitants de la ville sur les difficultés à les alimenter en eau courante, tout particulièrement dans ses zones au sud. La présidente de la commune urbaine de Casablanca n’exclut pas l’éventualité de coupures d’eau. Une revue de presse d’Assabah.

Le 07/08/2024 à 18h35

La desserte en eau courante dans la région de Casablanca est actuellement partiellement compromise, surtout avec la situation catastrophique que traverse le barrage Al-Massira, qui alimente les zones au sud de la ville.

À cause du déficit hydrique enregistré, des quartiers habituellement alimentés en eau potable par ce barrage seraient menacés de pénurie, dont les communes d’Ouled Azzouz, de Dar Bouazza et d’autres zones limitrophes au sud de Casablanca.

«La situation n’est guère reluisante», a déclaré Nabila Rmili, lors de la tenue de la session extraordinaire du conseil préfectoral de Casablanca, consacrée au financement du projet du «Cimetière Al Ghofrane», une convention «relative au groupe des collectivités territoriales de coopération sociale», écrit Assabah de ce jeudi 8 août 2024.

Après avoir alerté l’opinion publique casablancaise sur la problématique de l’alimentation en eau potable à Casablanca, la présidente de la commune urbaine de la ville a appelé les différents intervenants de ce circuit à déployer leurs efforts afin de mettre fin aux travaux de «canalisation entre Casa Nord et Casa Sud», relaie le quotidien.

Nabila Rmili a aussi précisé que «la situation demeure maîtrisée grâce au projet des eaux transférées du stockage des eaux de Bouregreg vers la zone sud de la métropole, en attendant la mise en marche de la station de dessalement du groupe OCP», et a ajouté que les habitants de la métropole consommaient habituellement de l’eau courante en abondance au cours des mois de juillet, août et septembre.

La présidente de la commune urbaine de Casablanca a en conséquence appelé les élus et les ONG à sensibiliser les habitants à ne plus gaspiller l’eau potable, et a aussi confirmé que «le débit d’eau a été réduit de 10%».

Nabila Rmili n’a pas exclu que des coupures d’eau soient mises en œuvre, à cause de cette situation hydrique, très préoccupante.

Par Mohamed Younsi
Le 07/08/2024 à 18h35